=head1 NAME perlfaq8 - Interaction avec le système (Revision: 1.26, Date: 1998/08/05 12:20:28) =head1 DESCRIPTION Cette section traite des questions liées aux interactions avec le système d'exploitation. Cela met en jeu les mécanismes de communication inter-processus (IPC -- interprocess communication en anglais), les contrôles de l'interface utilisateur (clavier, écran et souris), et d'une façon générale tout ce qui ne relève pas de la manipulation de données. Lisez les FAQs et la documentation spécifique au portage de perl sur votre système d'exploitation (par ex. L, L, etc...). Vous devriez y trouver de plus amples informations sur les spécificités de votre perl. =head2 Comment savoir sur quel système d'exploitation je tourne? La variable $^O ($OSNAME si vous utilisez English) contient le nom du système d'exploitation sur lequel votre exécutable perl a été fabriqué. =head2 Pourquoi ne revient-on pas après un exec()? Parce que c'est ainsi qu'il fonctionne: il remplace le processus qui tourne par un nouveau. Si vous voulez continuer après (ce qui est probablement le cas si vous vous posez cette question), utilisez plutôt system(). =head2 Comment utiliser le clavier/écran/souris de façon élaborée? La façon d'accéder/contrôler les claviers, écrans et souris ("mulots") dépend fortement du système d'exploitation. Essayez les modules suivants: =over 4 =item Clavier Term::Cap Distribution standard Term::ReadKey CPAN Term::ReadLine::Gnu CPAN Term::ReadLine::Perl CPAN Term::Screen CPAN =item Ecran Term::Cap Distribution standard Curses CPAN Term::ANSIColor CPAN =item Souris Tk CPAN =back Certains cas spécifiques sont étudiés ci-dessous. =head2 Comment afficher quelque chose en couleur? En général, on ne le fait pas, parce qu'on ne sait pas si le receveur a un afficheur comprenant les couleurs. Cependant, si vous avez la certitude de trouver à l'autre bout un terminal ANSI qui traite la couleur, vous pouvez utiliser le module Term::ANSIColor de CPAN: use Term::ANSIColor; print color("red"), "Stop!\n", color("reset"); print color("green"), "Go!\n", color("reset"); Ou comme ceci: use Term::ANSIColor qw(:constants); print RED, "Stop!\n", RESET; print GREEN, "Go!\n", RESET; =head2 Comment lire simplement une touche sans attendre un appui sur "entrée"? Le contrôle des tampons en entrée est fortement dépendant du système. Sur la plupart d'entre eux, vous pouvez simplement utiliser la commande B comme montré dans L, mais visiblement, cela vous entraîne déjà dans les méandres de la portabilité. open(TTY, "+/dev/tty 2>&1"; $key = getc(TTY); # peut marcher # OU BIEN sysread(TTY, $key, 1); # marche sans doute system "stty -cbreak /dev/tty 2>&1"; Le module Term::ReadKey de CPAN offre une interface prête à l'emploi, et devrait être plus efficace que de lancer des B pour chaque touche. Il inclus même un support limité pour Windows. use Term::ReadKey; ReadMode('cbreak'); $key = ReadKey(0); ReadMode('normal'); Cependant, cela requiert que vous ayiez un compilateur C fonctionnel, qui puisse être utilisé pour compiler et installer des modules de CPAN. Voici une solution n'utilisant que le module standard POSIX, qui devrait être disponible en natif sur votre système (s'il est lui-même POSIX). use HotKey; $key = readkey(); Et voici le module HotKey, qui cache les appels POSIX gérant les structures termios, qui sont assez ésotériques, il faut bien l'avouer: # HotKey.pm package HotKey; @ISA = qw(Exporter); @EXPORT = qw(cbreak cooked readkey); use strict; use POSIX qw(:termios_h); my ($term, $oterm, $echo, $noecho, $fd_stdin); $fd_stdin = fileno(STDIN); $term = POSIX::Termios->new(); $term->getattr($fd_stdin); $oterm = $term->getlflag(); $echo = ECHO | ECHOK | ICANON; $noecho = $oterm & ~$echo; sub cbreak { $term->setlflag($noecho); # ok, on ne veut pas d'écho non plus $term->setcc(VTIME, 1); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); } sub cooked { $term->setlflag($oterm); $term->setcc(VTIME, 0); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); } sub readkey { my $key = ''; cbreak(); sysread(STDIN, $key, 1); cooked(); return $key; } END { cooked() } 1; =head2 Comment vérifier si des données sont en attente depuis le clavier? Le moyen le plus facile pour cela est de lire une touche en mode non bloquant, en utilisant le module Term::ReadKey de CPAN, et en lui passant un argument de -1 pour indiquer ce fait. use Term::ReadKey; ReadMode('cbreak'); if (defined ($char = ReadKey(-1)) ) { # il y avait un caractère disponible, maintenant dans $char } else { # pas de touche pressée pour l'instant } ReadMode('normal'); # restaure le terminal en mode normal =head2 Comment effacer l'écran? Si vous devez le faire de façon occasionnelle, utilisez C: system("clear"); Si ce doit être une opération fréquente, sauvegardez la séquence de nettoyage pour pouvoir ensuite l'afficher 100 fois sans avoir à appeler un programme externe autant de fois: $clear_string = `clear`; print $clear_string; Si vous prévoyez d'autres manipulations d'écran, comme le positionnement du curseur, etc..., utilisez plutôt le module Term::Cap: use Term::Cap; $terminal = Term::Cap->Tgetent( {OSPEED => 9600} ); $clear_string = $terminal->Tputs('cl'); =head2 Comment obtenir la taille de l'écran? Si vous avez le module Term::ReadKey de CPAN, vous pouvez l'utiliser pour récupérer la hauteur et la largeur en caractères et en pixels: use Term::ReadKey; ($wchar, $hchar, $wpixels, $hpixels) = GetTerminalSize(); Cela est plus portable qu'un appel direct à C, mais n'est pas aussi illustratif: require 'sys/ioctl.ph'; die "no TIOCGWINSZ " unless defined &TIOCGWINSZ; open(TTY, "+). Tout d'abord, on place le terminal en mode "sans écho", puis on lit simplement le mot de passe. Cela peut se faire avec un bon vieil ioctl(), avec le contrôle terminal de POSIX (voir L, et le chapitre 7 du Camel), ou encore par un appel au programme B, avec divers degrés de portabilité. On peut aussi, sur la plupart des systèmes, utiliser le module Term::ReadKey de CPAN, qui est le plus simple à utiliser et le plus portable en théorie. use Term::ReadKey; ReadMode('noecho'); $password = ReadLine(0); =head2 Comment lire et écrire sur le port série? Cela dépend du système d'exploitation au-dessus duquel tourne votre programme. Dans la plupart des systèmes Unix, les ports série sont accessibles depuis des fichiers sous /dev; sur d'autres systèmes, les noms de périphériques seront indubitablement différents. Il y a plusieurs types de problèmes, communs à toutes les interactions avec un périphérique: =over 4 =item verrouillage Votre système peut utiliser des fichier de verrouillage pour contrôler les accès concurrentiels. Soyez certain de suivre le bon protocole de verrouillage. Des comportements imprévisibles peuvent survenir suite à un accès simultané, par différents processus, au même périphérique. =item mode d'ouverture Si vous prévoyez d'utiliser à la fois des opérations de lecture et d'écriture sur le périphérique, vous devrez l'ouvrir en mode de mise à jour (voir L pour plus de détails). Vous pouvez aussi vouloir l'ouvrir sans prendre le risque de bloquer, en utilisant sysopen() et les constantes C fournies par le module Fcntl (qui fait partie de la distribution standard). Se référer à L pour plus de précisions quant à cette approche. =item fin de ligne Certains périphériques vont s'attendre à trouver un "\r" à la fin de chaque ligne plutôt qu'un "\n". Sur certains portages de perl, "\r" et "\n" sont différents de leur valeurs usuelles (Unix) qui en ASCII sont respectivement "\012" et "\015". Il se peut que vous ayiez à utiliser ces valeurs numériques directement, sous leur forme octale ("\015"), hexadécimale ("0x0D"), ou sous forme de caractère de contrôle ("\cM"). print DEV "atv1\012"; # mauvais, pour certains périphériques print DEV "atv1\015"; # bon, pour certains périphériques Bien que pour les fichiers de texte normaux, un "\n" fasse l'affaire, il n'y a toujours pas de schéma unifié pour terminer une ligne qui soit portable entre Unix, DOS/Win et Macintosh, sauf à terminer I les lignes par un "\015\012", et de retirer ce dont vous n'avez pas besoin dans le résultat en sortie. Cela s'applique tout particulièrement aux E/S sur les prises (sockets) et à la purge des tampons, problèmes qui sont discutés ci-après. =item purge des tampons de sortie Si vous vous attendez à ce que tous les caractères que vous émettez avec print() sortent immédiatement, il vous faudra activer la purge automatique des tampons de sortie (autoflush) sur ce descripteur de fichier. Vous pouvez utiliser select() et la variable C<$|> pour contrôler cette purge (voir L et L): $oldh = select(DEV); $| = 1; select($oldh); Vous verrez aussi du code qui réalise l'opération sans variable temporaire: select((select(DEV), $| = 1)[0]); Ou, si le fait de charger quelque milliers de lignes de code, simplement par peur d'une toute petite variable comme $|, ne vous ennuie pas outre mesure: use IO::Handle; DEV->autoflush(1); Comme expliqué dans le point précédant, cela ne marchera pas si vous utilisez des E/S sur une prise entre Unix et un Macintosh. Vous devrez câbler vos terminaisons de ligne, dans ce cas. =item entrée non bloquante Si vous effectuez une lecture bloquante par read() ou sysread(), vous devrez vous arranger pour que le déclenchement d'une alarme vous fournisse le déblocage nécessaire (voir L). Si vous avez effectué une ouverture non bloquante, vous bénéficierez certainement d'une lecture non bloquante, ce qui peut forcer l'utilisation de select() (dans sa version avec 4 arguments), pour déterminer si l'E/S est possible ou non sur ce périphérique (voir L.) =back En cherchant à lire sa boîte vocale, le fameux Jamie Zawinski , après de nombreux grincements de dents et une lutte avec sysread, sysopen, les caprices de la fonction POSIX tcgetattr, et de nombreuses autres fonctions promettant de s'éclater la nuit, est finalement arrivé à ceci: sub open_modem { use IPC::Open2; my $stty = `/bin/stty -g`; open2( \*MODEM_IN, \*MODEM_OUT, "cu -l$modem_device -s2400 2>&1"); # lancer cu traffique les paramètres de /dev/tty, même lorsqu'il a # été lancé depuis un tube... system("/bin/stty $stty"); $_ = ; chop; if ( !m/^Connected/ ) { print STDERR "$0: cu printed `$_' instead of `Connected'\n"; } } =head2 Comment décoder les fichiers de mots de passe cryptés? En dépensant d'énormes quantités d'argent pour du matériel dédié, mais cela finira par attirer l'attention. Sérieusement, cela n'est pas possible si ce sont des mots de passe Unix - le système de cryptage des mots de passe sur Unix utilise une fonction de hachage à sens unique. C'est plus du hachage que de l'encryption. La meilleure méthode consiste à trouver quelque chose d'autre qui se hache de la même façon. Il n'est pas possible d'inverser la fonction pour retrouver la chaîne d'origine. Des programmes comme Crack peuvent essayer de deviner les mots de passe de façon brutale (et futée), mais ne vont pas (ne peuvent pas) garantir de succès rapide. Si vous avez peur que vos utilisateurs ne choisissent de mauvais mots de passe, vous devriez le vérifier au vol lorsqu'ils essaient de changer leur mot-de-passe (en modifiant la commande passwd(1) par exemple). =head2 Comment lancer un processus en arrière plan? On pourrait utiliser system("cmd &") ou utiliser fork comme expliqué dans L, avec des exemples supplémentaires dans L. Voici quelques petites choses dont il vaut mieux être conscient sur un système de type Unix: =over 4 =item STDIN, STDOUT, et STDERR sont partagés. Le processus principal et celui en arrière plan (le processus "fils") partagent les mêmes descripteurs de fichier STDIN, STDOUT et STDERR. Si les deux essaient de les accéder en même temps, d'étranges phénomènes peuvent survenir. Il vaudrait mieux les fermer ou les réouvir dans le fils. On peut contourner ce fait en ouvrant un tube via C (voir L) mais sur certains systèmes, cela implique que le processus fils ne puisse pas survivre à son père. =item Signaux> Il faudra capturer les signaux SIGCHLD, et peut être SIGPIPE aussi. Un SIGCHLD est envoyé lorsque le processus en arrière plan se termine. Un SIGPIPE est envoyé lorsque l'on écrit dans un descripteur de fichier que le processus fils a fermé (ne pas capturer un SIGPIPE peut causer silencieusement la mort du processus). Cela n'est pas un problème avec C. =item Zombies Il faut être préparé à "collecter" les processus fils qui se terminent: $SIG{CHLD} = sub { wait }; Voir L pour d'autres exemple de code réalisant cela. Il n'est pas possible d'obtenir des zombies avec C. =back =head2 Comment capturer un caractère de contrôle, un signal? On ne "capture" (en anglais "trap") pas vraiment un caractère de contrôle. En fait, ce caractère génère un signal qui est envoyé au groupe du terminal sur lequel tourne le processus en avant plan, signal que l'on capture ensuite dans le processus. Les signaux sont documentés dans L et dans le chapitre 6 du Camel. Faites attention: très peu de bibliothèques C sont réentrantes. Il s'ensuit que si vous essayez de faire un print() dans la routine de traitement appelée pendant l'exécution d'une autre opération de stdio, les structures internes vont être corrompues, et votre processus va faire un "core dump". Cela peut parfois être évité en utilisant syswrite() au lieu de print(). A moins d'être prodigieusement attentif, les seules choses vraiment sûres à l'intérieur d'une routine de traitement de signal sont: positionner une variable, et terminer le programme par exit(). Et dans le premier cas, il faut bien prendre garde à ce que l'affectation ne cause pas d'appel à malloc() (par exemple, en positionnant une variable déjà allouée). Ainsi: $Interrupted = 0; # on s'assure que la variable est allouée $SIG{INT} = sub { $Interrupted++; syswrite(STDERR, "ouch\n", 5); } Cependant, parce que les appels systèmes sont relancés pas défaut, vous allez vite vous apercevoir qu'au sein d'un appel système bloquant comme EFHE, read(), connect(), ou wait(), la seule façon d'en sortir est via un longjump(); c'est-à-dire, en causant une exception. Voir le traitement d'alarme pour un appel bloquant flock() dans L, ou le chapitre 6 du Camel. =head2 Comment modifier le fichier masqué (shadow) de mots de passe sous Unix? Si perl a été installé correctement, et que votre librairie d'accès au masque est écrite proprement, alors les fonctions getpw*() décrites dans L devraient, en théorie, fournir un accès (en lecture seule) aux mots de passe masqués. Pour changer le fichier, faîtes une copie du fichier de masque (son format varie selon les systèmes - voir L pour les détails) et utilisez pwd_mkdb(8) pour l'installer (voir L pour plus de détails). =head2 Comment positionner l'heure et la date? En supposant que vous tourniez avec des privilèges suffisants, vous devriez être capables de changer l'heure du système et le temps en lançant la commande date(1). (Il n'y a pas moyen de positionner l'heure et la date pour un processus seulement.) Ce mécanisme fonctionnera sous Unix, MS-DOS, Windows et NT; sous VMS une commande équivalente est C. Si par contre vous désirez seulement changer de fuseau horaire, vous pourrez certainement vous en sortir en positionnant une variable d'environnement: $ENV{TZ} = "MST7MDT"; # unixien $ENV{'SYS$TIMEZONE_DIFFERENTIAL'}="-5" # vms system "trn comp.lang.perl.misc"; =head2 Comment effectuer un sleep() ou alarm() de moins d'une seconde? Pour obtenir une granularité plus fine que la seconde obtenue par la fonction sleep(), le plus simple est d'utiliser select() comme décrit sous L. Si votre système possède itimers et un support direct pour syscall(), vous pouvez regarder ce vieil exemple sous http://www.perl.com/CPAN/doc/misc/ancient/tutorial/eg/itimers.pl . =head2 Comment mesurer un temps inférieur à une seconde? En général, cela risque d'être difficile. Le module Time::HiRes (disponible sur CPAN) apporte cette fonctionnalité sur certains systèmes. En général, cela risque d'être difficile. Mais si votre système offre à la fois la fonction syscall() depuis Perl ainsi qu'un appel système comme gettimeofday(2), alors vous pouvez tenter quelque chose comme: require 'sys/syscall.ph'; $TIMEVAL_T = "LL"; $done = $start = pack($TIMEVAL_T, ()); syscall( &SYS_gettimeofday, $start, 0)) != -1 or die "gettimeofday: $!"; ############################# # FAITES VOS OPERATIONS ICI # ############################# syscall( &SYS_gettimeofday, $done, 0) != -1 or die "gettimeofday: $!"; @start = unpack($TIMEVAL_T, $start); @done = unpack($TIMEVAL_T, $done); # corriger les microsecondes for ($done[1], $start[1]) { $_ /= 1_000_000 } $delta_time = sprintf "%.4f", ($done[0] + $done[1] ) - ($start[0] + $start[1] ); =head2 Comment réaliser un atexit() ou setjmp()/longjmp()? (traitement d'exceptions) La version 5 de Perl apporte le bloc END, qui peut être utilisé pour simuler atexit(). Le bloc END de chaque paquetage est appelé lorsque le programme ou le fil d'exécution se termine (voir la page L pour plus de details). Par exemple, on peut utiliser ceci pour s'assurer qu'un programme filtre est bien parvenu à vider son tampon de sortie sans remplir tout le disque: END { close(STDOUT) || die "stdout close failed: $!"; } Par contre, le bloc END n'est pas appelé lorsqu'un signal non capturé tue le programme, donc si vous utilisez les blocs END, vous devriez aussi utiliser: use sigtrap qw(die normal-signals); En Perl, le traitement des exceptions s'effectue au travers de l'opération eval(). Vous pouvez utiliser eval() en lieu et place de setjmp, et die() pour longjmp(). Pour plus de détails sur cela, lire la section sur les signaux, et plus particulièrement le traitement limitant le temps de blocage pour un flock() dans L et le chapitre 6 du Camel Book. Si tout ce qui vous intéresse est le traitement des exceptions proprement dit, essayez la bibliothèque exceptions.pl (qui fait partie de la distribution standard de Perl). Si vous préférez la syntaxe de atexit() (et désirez rmexit() aussi), essayez le module AtExit disponible sur CPAN. =head2 Pourquoi mes programmes avec socket() ne marchent pas sous System V (Solaris)? Que signifie le message d'erreur "Protocole non supporté"? Certains systèmes basés sur Sys-V, et particulièrement Solaris 2.X, ont redéfini certaines constantes liée aux prises (sockets) et qui étaient des standards de fait. Etant donné que ces constantes étaient communes sur toutes les architectures, elles étaient souvent câblées dans le code perl. La bonne manière de résoudre ce problème est d'utiliser "use Socket" pour obtenir les valeurs correctes. Notez que bien que SunOS et Solaris soient compatibles au niveau des binaires, ces valeurs sont néanmoins différentes. Allez comprendre! =head2 Comment appeler les fonctions C spécifiques à mon système depuis Perl? Dans la plupart des cas, on écrit un module externe - voir la réponse à la question "Où puis-je apprendre à lier du C avec Perl? [h2xs, xsubpp]". Cependant, si la fonction est un appel système et que votre système supporte syscall(), vous pouvez l'utiliser pour ce faire (documentée dans L). Rappelez-vous de vérifier les modules qui sont livrés avec votre distribution, ainsi que CPAN - quelqu'un a peut-être deja écrit un module pour le faire. =head2 Où trouver les fichiers d'inclusion pour ioctl() et syscall()? Historiquement, ceux-ci sont générés par l'outil h2ph, inclus dans les distributions standard de perl. Ce programme convertit les directives cpp(1) du fichier d'inclusion C en un fichier contenant des définitions de sous-routines, comme &SYS_getitimer, qui peuvent ensuite être utilisées comme argument de vos fonctions. Cela ne fonctionne pas parfaitement, mais l'essentiel du travail est fait. Des fichiers simples comme F, F, et F donnent de bons résultats, mais de plus complexes comme F demandent presque toujours une intervention manuelle après coup. Voci comment installer les fichiers *.ph: 1. devenir super-utilisateur 2. cd /usr/include 3. h2ph *.h */*.h Si votre système supporte le chargement dynamique, et pour des raisons de portabilité et de sanité, vous devriez plutôt utiliser h2xs (qui fait lui aussi partie de la distribution standard de perl). Cet outil convertit un fichier d'inclusion C en une extension Perl. Voir L pour savoir comment débuter avec h2xs. Si votre système ne support pas le chargement dynamique, vous pouvez néanmoins utiliser h2xs. Voir L et L pour plus d'information (brièvement, utilisez simplement B et non un simple B pour reconstruire un perl avec une nouvelle extension statiquement liée). =head2 Pourquoi les scripts perl en setuid se plaigent-ils d'un problème noyau? Certains systèmes d'exploitation ont un bug dans leur noyau qui rend les scripts setuid [NDT: fichiers dont le bit 's' est positionné sur l'exécutable, par exemple avec "chmod u+s" sous Unix] non sûrs intrinsèquement. Perl vous offre quelques options (décrites dans L) pour contourner ce fait sur ces systèmes. =head2 Comment ouvrir un tube depuis et vers une commande simultanément? Le module IPC::Open2 (qui fait partie de la distribution perl standard) est une approche aisée qui utilise en interne les appels système pipe(), fork() et exec(). Cependant, soyez sûrs de bien lire les avertissements concernant les étreintes fatales dans sa documentation (voir L). Voir aussi L et L. On peut aussi utiliser le module IPC:Open3 (lui aussi dans la distribution standard), mais attention: l'ordre des arguments est différent de celui utilisé par IPC::Open2 (voir L). =head2 Pourquoi ne puis-je pas obtenir la sortie d'une commande avec system()? Vous confondez system() avec les guillemets inversés (backticks, ``). La fonction system() lance une commande et retourne sa valeur de sortie (une valeur sur 16 bits: les 7 bits de poids faible indiquent le signal qui a tué le processus le cas échéant, et les 8 bits de poids fort sont la valeur de sortie effective). Les guillemets inversés (``) lancent une commande et retournent ce que cette commande a émis sur STDOUT. $exit_status = system("mail-users"); $output_string = `ls`; =head2 Comment capturer la sortie de STDERR d'une commande externe? Il y a trois moyens fondamentaux de lancer une commande externe: system $cmd; # avec system() $output = `$cmd`; # avec les guillemets inversés (``) open (PIPE, "cmd |"); # avec open() Avec system(), STDOUT et STDERR vont tous deux aller là où ces descripteurs sont dirigés dans le script lui-même, sauf si la commande les redirige par ailleurs. Les guillemets inversés et open() lisent B la sortie sur STDOUT de votre commande. Avec ces routines, vous pouvez changer les descripteurs de fichier avec l'appel: open(STDOUT, ">logfile"); system("ls"); ou vous pouvez utiliser les redirections du shell de Bourne: $output = `$cmd 2>some_filè; open (PIPE, "cmd 2>some_file |"); Vous pouvez aussi utiliser les redirections de fichier pour rendre STDERR un synonyme de STDOUT: $output = `$cmd 2>&1`; open (PIPE, "cmd 2>&1 |"); Cependant, vous ne I simplement ouvrir STDERR en synonyme de STDOUT depuis votre programme Perl, et ne pas recourir ensuite à la redirection en shell. Ceci ne marche pas: open(STDERR, ">&STDOUT"); $alloutput = `cmd args`; # stderr n'est toujours pas capturé Cela échoue parce que open() rend STDERR un synonyme de STDOUT au moment où l'appel à open() a été effectué. Les guillemets inversés redirigent ensuite STDOUT vers une chaîne, mais ne changent pas STDERR (qui va toujours là où allait le STDOUT d'origine). Notez bien que vous I utiliser la syntaxe de redirection du shell de Bourne (sh(1)) dans les guillemets inversés, et non celle de csh(1)! Des précisions sur les raisons pour lesquelles Perl utilise le shell de Bourne pour system() et les guillemets inversés, ainsi que lors des ouvertures de tubes, se trouvent dans http://www.perl.com/CPAN/doc/FMTEYEWTK/versus/csh.whynot . Pour capturer à la fois le STDOUT et le STDERR d'une commande: $output = `cmd 2>&1`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 2>&1 |"); # inversés, soit avec un tube while () { } # plus une lecture Pour capturer seulement le STDOUT et jeter le STDERR d'une commande: $output = `cmd 2>/dev/null`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 2>/dev/null |"); # inversés, soit avec un tube while () { } # plus une lecture Pour capturer seulement le STDERR et jeter le STDOUT d'une commande: $output = `cmd 2>&1 1>/dev/null`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 2>&1 1>/dev/null |"); # inversés, soit avec un tube while () { } # plus une lecture Pour échanger le STDOUT et le STDERR d'une commande afin d'en capturer le STDERR mais laisser le STDOUT sortir à la place du STDERR d'origine: $output = `cmd 3>&1 1>&2 2>&3 3>&-`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 3>&1 1>&2 2>&3 3>&-|");# inversés, soit avec un tube while () { } # plus une lecture Pour lire le STDOUT et le STDERR d'une commande séparément, il est plus facile et sûr de les rediriger chacun dans un fichier, et ensuite de les lire lorsque la commande est terminée: system("program args 1>/tmp/program.stdout 2>/tmp/program.stderr"); L'ordre est important dans tout ces exemples. Cela est dû au fait que le shell prend toujours en compte les redirections en les lisant strictement de gauche à droite. system("prog args 1>tmpfile 2>&1"); system("prog args 2>&1 1>tmpfile"); La première commande redirige à la fois la sortie standard et la sortie d'erreur dans le fichier temporaire. La seconde commande n'y envoie que la sortie standard d'origine, et la sortie d'erreur d'origine se retrouve envoyé vers la sortie standard d'origine. =head2 Pourquoi open() ne retourne-t-il pas d'erreur lorsque l'ouverture du tube échoue? Il le fait, mais sans doute pas de la façon attendue. Sur les systèmes qui mettent en pratique le paradigme standard fork()/exec() (comme Unix), les choses se passent ainsi: open() réalise un fork(). Dans le parent, open() retourne le numéro de processus du fils. Le fils exec()ute la commande à l'autre bout du tube, vers laquelle les données iront / d'où elles proviendront. Le parent ne peut pas savoir si l'exec() du fils s'est bien passé ou non - tout ce qu'il peut rapporter est le statut de son fork(). Pour savoir si la commande s'est bien lancée, il vous faudra capturer SIGCHLD et lancer wait() pour lire la valeur de sortie. Vous devriez aussi capturer SIGPIPE si vous écrivez vers le fils -- vous pourriez vous rendre compte que l'exec() a échoué qu'au moment de ladite écriture. Tout cela est documenté dans L. sur des systèmes qui suivent plutôt le paradigme de spawn(), open() I faire ce que vous en attendez - sauf si perl utilisait un shell pour lancer votre commande. Dans ce cas, la description faite pour fork()/exec() s'appliquerait aussi ici. =head2 Y a-t-il un problème à utiliser les guillemets inversés sans attribution? Strictement parlant, non. Par contre, stylistiquement parlant, ce n'est pas un bon moyen d'écrire du code maintenable parce que les guillemets inversés ont une valeur de retour (potentiellement gigantesque), et vous l'ignorez. Cela peut aussi ne pas être efficace, puisque vous devez lire toutes les lignes émises par la commande, allouer de la mémoire pour elles, et finalement les jeter. Trop de gens sont souvent abusés par: `cp file file.bak`; Et ils se disent: "Voilà, je vais toujours utiliser les guillemets inversés pour lancer mes programmes.". Mauvaise idée: les guillemets inversés sont là pour capturer la sortie des programmes; c'est la fonction system() qui est destinée à lancer des programmes. Considérons la ligne suivante: `cat /etc/termcap`; Ici, la sortie n'est assignée à aucune variable, donc c'est juste une perte de mémoire (temporaire). Sans compter qu'on a oublié de vérifier la valeur de C<$?> pour savoir si le programme s'était bien déroulé. Même si l'on avait écrit: print `cat /etc/termcap`; Dans la plupart des cas, cela pourrait et devrait probablement être écrit ainsi: system("cat /etc/termcap") == 0 or die "cat program failed!"; Ce qui permet d'avoir la sortie rapidement (au fur et à mesure de sa génération, au lieu d'avoir à attendre jusqu'à la fin) et vérifie aussi la valeur de sortie. Avec system() vous avez aussi un contrôle direct sur une possible interprétation de méta-caractères, alors que ce n'est pas permis avec des guillemets inversés. =head2 Comment utiliser des guillemets inversés sans traitement du shell? C'est un peu rusé. Au lieu d'écrire @ok = `grep @opts '$search_string' @filenames`; il faut procéder ainsi: my @ok = (); if (open(GREP, "-|")) { while () { chomp; push(@ok, $_); } close GREP; } else { exec 'grep', @opts, $search_string, @filenames; } De même qu'avec system(), il n'y a aucune intervention du shell lorsqu'on donne une liste d'arguments à exec(). Il y a d'autres exemples comme cela dans L. =head2 Pourquoi mon script ne lit-il plus rien de STDIN après que je lui ai donné EOF (^D sur Unix, ^Z sur MS-DOS)? Parce que certaines implémentations de stdio positionnent des indications d'erreur et de fin de fichier qui demandent à être annulées d'abord. Le module POSIX définit clearerr() que l'on peut utiliser. C'est aussi la façon correcte de traiter ce problème. Voici d'autres alternatives, moins fiables: =over 4 =item 1 Gardez sous la main la position dans le fichier, et retournez-y, ainsi: $where = tell(LOG); seek(LOG, $where, 0); =item 2 Si cela ne marche pas, essayez de retourner à d'autres parties du fichier, et puis finalement là où vous le voulez. =item 3 Si cela ne marche toujours pas, essayez d'aller ailleurs dans le fichier, de lire quelque chose, puis de retourner à l'endroit mémorisé. =item 4 Si cela ne marche toujours pas, abandonnez votre librairie stdio et utilisez sysread directement. =back =head2 Comment convertir mon shell script en perl? Apprenez Perl et réécrivez le. Sérieusement, il n'y a pas de convertisseur simple. Des choses compliquées en shell sont simples en Perl, et cette complexité même rendrait l'écriture d'un convertisseur shell->perl quasi impossible. En réécrivant le programme, vous penserez plus à ce que vous désirez réellement faire, et vous vous affranchirez du paradigme de flots de données mis bout à bout propre au shell, qui, bien que pratique pour certains problèmes, est à l'origine de nombreuses inefficacités. =head2 Puis-je utiliser perl pour lancer une session telnet ou ftp? Essayez les modules Net::FTP, TCP::Client et Net::Telnet (disponibles sur CPAN). Pour émuler le protocole telnet, on s'aidera de http://www.perl.com/CPAN/scripts/netstuff/telnet.emul.shar , mais il est probablement plus facile d'utiliser Net::Telnet directement. Si tout ce que vous voulez faire est prétendre d'être telnet mais n'avez pas du tout besoin de la négociation initiale, alors l'approche classique bi-processus suffira: use IO::Socket; # nouveau dans 5.004 $handle = IO::Socket::INET->new('www.perl.com:80') || die "can't connect to port 80 on www.perl.com: $!"; $handle->autoflush(1); if (fork()) { # XXX: undef signifie un échec select($handle); print while ; # tout ce qui vient de stdin va vers la prise } else { print while <$handle>; # tout ce qui vient de la prise va vers stdout } close $handle; exit; =head2 Comment écrire "expect" en Perl? Il était une fois une librairie appelée chat2.pl (incluse dans la distribution standard de perl) qui ne fut jamais vraiment terminée. Si vous la trouvez quelque part, I. De nos jours, il est plus rentable de regarder du côté du module Expect, disponible sur CPAN, qui requiert aussi deux autres modules de CPAN, IO::Pty and IO::Stty. =head2 Peut-on cacher les arguments de perl sur la ligne de commande aux programmes comme "ps"? Tout d'abord, notez que si vous faites cela pour des raisons de sécurité (afin d'empêcher les autres de voir des mots de passe, par exemple), alors vous feriez mieux de réécrire votre programme de façon à assurer que les données critiques ne sont jamais passées comme argument. Cacher ces arguments ne rendra jamais votre programme complètement sûr. Pour vraiment altérer la ligne de commande visible, on peut assigner quelque chose à la variable $0, ainsi que documenté dans L. Cependant, cela ne marchera pas sur tous les systèmes d'exploitation. Des logiciels démons comme sendmail y placent leur état, comme dans: $0 = "orcus [accepting connections]"; =head2 J'ai {changé de répertoire, modifié mon environnement} dans un script perl. Pourquoi les changements ont-ils disparus lorsque le script s'est terminé? Comment rendre mes changements visibles? =over 4 =item Unix D'un point de vue formel, cela n'est pas possible -- le script s'exécute dans un processus différent du shell qui l'a démarré. Les changements effectués dans ce processus ne sont pas transmis à son parent, seulement à ses propres enfants crées après le changement en question. Il y a cependant une astuce du shell qui peut permettre de le simuler en eval()uant la sortie du script dans votre shell; voir la FAQ de comp.unix.questions pour plus de détails. =back =head2 Comment fermer le descripteur de fichier attaché à un processus sans attendre que ce dernier se termine? En supposant que votre système autorise ce genre de chose, il suffit d'envoyer un signal approprié à ce processus (voir L). Il est d'usage d'envoyer d'abord un signal TERM, d'attendre un peu, et ensuite seulement d'envoyer le signal KILL pour y mettre fin. =head2 Comment lancer un processus démon? Si par processus démon vous entendez un processus qui s'est détaché (dissocié de son terminal de contrôle), alors le mode opératoire suivant marche en général sur la plupart des systèmes Unix. Les utilisateurs de plate-forme non-Unix doivent regarder du côté du module Votre_OS::Process pour des solutions alternatives. =over 4 =item * Ouvrir /dev/tty et utiliser l'ioctl TIOCNOTTY dessus. Voir L pour les détails. Ou mieux encore, utiliser la fonction POSIX::setsid(), pour ne pas avoir à se soucier des groupes de processus. =item * Positionner le répertoire courant à / =item * Re-ouvrir STDIN, STDOUT et STDERR pour qu'ils ne soient plus attachés à leur terminal d'origine. =item * Se placer en arrière plan ainsi: fork && exit; =back =head2 Comment faire en sorte que mon programme se lance sous sh et csh? Voir le script F (inclus dans la distribution source de perl). =head2 Comment savoir si je tourne de façon interactive ou pas? Bonne question. Parfois C<-t STDIN> et C<-t STDOUT> peuvent donner quelque indice, parfois non. if (-t STDIN && -t STDOUT) { print "Now what? "; } Sur les systèmes POSIX, on peut tester son groupe de processus pour voir s'il correspond au groupe du terminal de contrôle comme suit: use POSIX qw/getpgrp tcgetpgrp/; open(TTY, "/dev/tty") or die $!; $tpgrp = tcgetpgrp(TTY); $pgrp = getpgrp(); if ($tpgrp == $pgrp) { print "foreground\n"; } else { print "background\n"; } =head2 Comment sortir d'un blocage sur événement lent? Utiliser la fonction alarm(), probablement avec le recours à un traitement de signal, comme documenté dans L et le chapitre 6 du Camel Book. On peut aussi utiliser le module plus flexible Sys::AlarmCall, disponible sur CPAN. =head2 Comment limiter le temps CPU? Utiliser le module BSD::Resource de CPAN. =head2 Comment éviter les processus zombies sur un système Unix? Utiliser le collecteur de L pour appeler wait() lorsque le signal SIGCHLD est reçu, ou bien utiliser la technique du double fork() décrite dans L. =head2 Comment utiliser une base de données SQL? Il y a une vaste quantité d'excellentes interfaces vers des bases de données SQL. Voir les modules DBD::* disponibles sur http://www.perl.com/CPAN/modules/dbperl/DBD . Beaucoup d'informations sur tout cela est disponible sur http://www.hermetica.com/technologia/perl/DBI/index.html . =head2 Comment terminer un appel à system() avec un control-C? Ce n'est pas possible. Vous devez imiter l'appel à system() vous-même (voir L pour un exemple de code) et ensuite fournir votre propre routine de traitement pour le signal INT qui passera le signal au sous-processus. Ou vous pouvez vérifier si ce signal a été reçu: $rc = system($cmd); if ($rc & 127) { die "signal death" } =head2 Comment ouvrir un fichier sans bloquer? Si vous avez assez de chance pour utiliser un système supportant les lectures non bloquantes (ce qui est le cas de la plupart des systèmes Unix), vous devez simplement utiliser les attributs O_NDELAY ou O_NONBLOCK du module Fcntl en les spécifiant à sysopen(): use Fcntl; sysopen(FH, "/tmp/somefile", O_WRONLY|O_NDELAY|O_CREAT, 0644) or die "can't open /tmp/somefile: $!": =head2 Comment installer un module de CPAN? La façon la plus simple est de laisser le module CPAN le faire pour vous. Ce module est livré avec les versions de perl 5.004 ou mieux. Pour installer manuellement le module CPAN, ou tout autre module de CPAN qui se comporte normalement, suivez les étapes suivantes: =over 4 =item 1 Désarchiver les sources dans une zone temporaire. =item 2 perl Makefile.PL =item 3 make =item 4 make test =item 5 make install =back Si votre version de perl est compilée sans support pour le chargement dynamique de librairies, alors il vous faudra remplacer l'étape 3 (B) par B et vous obtiendrez un nouvel exécutable F avec votre extension liée statiquement. Voir L pour plus de détails sur les extensions de fabrication. Voir aussi la question suivante. =head2 Quelle est la différence entre require et use? Perl offre différentes solutions pour inclure du code d'un fichier dans un autre. Voici les différences entre les quelques constructions disponibles pour l'inclusion: 1) "do $file" ressemble à "eval `cat $filè", sauf que le premier: 1.1: cherche dans @INC et met à jour %INC. 1.2: entoure le code eval()ué d'une portée lexicale *indépendante*. 2) "require $file" ressemble à "do $file", sauf que le premier: 2.1: s'arrange pour éviter de charger deux fois un même fichier. 2.2: lance une exception si la recherche, la compilation ou l'exécution de $file échoue. 3) "require Module" ressemble à "require 'Module.pm'", sauf que le premier: 3.1: traduit chaque "::" en votre séparateur de répertoire. 3.2: indique au compilateur que Module est une classe, passible d'appels indirects. 4) "use Module" ressemble à "require Module", sauf que le premier: 4.1: charge le module à la phase de compilation, et non à l'exécution. 4.2: importe ses symboles et sémantiques dans la paquetage courant. En général, on utilise C avec un module Perl adéquat. =head2 Commet gérer mon propre répertoire de modules/bibliothèques? Lorsque vous fabriquez les modules, utilisez l'option PREFIX à la phase de génération de Makefiles: perl Makefile.PL PREFIX=/u/mydir/perl puis, ou bien positionnez la variable d'environnement PERL5LIB avant de lancer les scripts utilisant ces modules/bibliothèques (voir L), ou bien utilisez: use lib '/u/mydir/perl'; Voir le pragma L de Perl pour plus d'information. =head2 Comment ajouter le répertoire dans lequel se trouve mon programme dans le chemin de recherche des modules / bibliothèques ? use FindBin; use lib "$FindBin::Bin"; use vos_propres_modules; =head2 Comment ajouter un répertoire dans mon chemin de recherche à l'exécution? Voici les moyens suggérés de modifier votre chemin de recherche: la variable d'environnement PERLLIB la variable d'environnement PERL5LIB l'option perl -Idir sur la ligne de commande le pragma use lib, comme dans use lib "$ENV{HOME}/ma_propre_biblio_perl"; Ce dernier est particulièrement utile, parce qu'il prend en compte les fichiers propres à une architecture donnée. Le module pragmatique lib.pm a été introduit dans la version 5.002 de Perl. =head1 AUTHOR AND COPYRIGHT (on Original English Version) Copyright (c) 1997, 1998 Tom Christiansen and Nathan Torkington. All rights reserved. When included as an integrated part of the Standard Distribution of Perl or of its documentation (printed or otherwise), this works is covered under Perl's Artistic Licence. For separate distributions of all or part of this FAQ outside of that, see L. Irrespective of its distribution, all code examples here are public domain. You are permitted and encouraged to use this code and any derivatives thereof in your own programs for fun or for profit as you see fit. A simple comment in the code giving credit to the FAQ would be courteous but is not required. =head1 TRADUCTION Traduit de l'anglais par Raphaël Manfredi. Cette traduction S Copyright (c) 1999 Raphaël Manfredi Tous droits réservés. Cette oeuvre est couverte par la licence artistique de Perl lorsqu'elle fait partie intégrante de la distribution standard de Perl, ou de sa documentation (imprimée ou autre). Pour d'autres modes de distribution de cette FAQ, en partie ou en totalité, voir L. Indépendamment de sa distribution, tous les exemples de code sont placés dans le domaine publique. Vous êtes autorisés et encouragés à utiliser ce code et ses dérivés dans vos propres programmes, realisés soit pour le plaisir, soit par profit, comme bon vous semble. Une simple mention dans le code créditant cette FAQ serait une marque de politesse mais n'est pas obligatoire. =head2 Version Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.005_02. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez L. =head2 Traducteur Raphaël Manfredi =head2 Relecture Simon Washbrook.