NOM |
local()
et my()
?foo()
?
perlfaq7 - Problèmes du langage Perl ($Revision: 1.28 $, $Date: 1999/05/23 20:36:18 $)
Cette section traite de problèmes généraux du langage Perl qui ne trouvent leur place dans aucune autre section.
Il n'y a pas de BNF, mais vous pouvez vous frayer un chemin dans la grammaire de yacc dans perly.y au sein de la distribution source si vous êtes particulièrement brave. La grammaire repose sur un code de mots-clés complexe, préparez-vous donc à vous aventurer aussi dans toke.c.
Selon les termes de Chaim Frenkel : ``La grammaire de Perl ne peut pas être réduite à une BNF. Le travail d'analyse de perl est distribué entre yacc, l'analyser lexical, de la fumée et des miroirs''.
Ce sont des spécificateurs, comme détaillé dans the perldata manpage :
$ pour les valeurs scalaires (nombres, chaînes ou références) @ pour les tableaux % pour les hachages (tableaux associatifs) & pour les sous-programmes (alias les fonctions, les procédures, les méthodes) * pour tous les types de la table des noms courante. Dans la version 4, vous les utilisiez comme des pointeurs, mais dans les versions modernes de perl, vous pouvez utiliser simplement les références.
Quelques autre symboles que vous risquez fortement de rencontrer sans qu'ils soient véritablement des spécificateurs de type sont :
<> utilisés pour récupérer un enregistrement depuis un filehandle. \ prend une référence à quelque chose.
Notez que <FICHIER> n'est ni le spécificateur de type pour les
fichiers ni le nom du handle. C'est l'opérateur <>
appliqué
au handle FICHIER. Il lit une ligne (en fait un enregistrement - voir
$/ in the perlvar manpage) depuis le handle FICHIER dans un contexte scalaire, ou
toutes les lignes dans un contexte de liste. Lorsqu'on ouvre,
ferme ou réalise n'importe quelle autre opération à part <>
sur
des fichiers, ou même si l'on parle du handle, n'utilisez pas les
crochets. Ces expressions sont correctes : eof(FH)
, seek(FH, 0,
2)
et ``copie de STDIN vers FICHIER''.
Normalement, un bareword n'a pas besoin d'être mis entre guillemets,
mais dans la plupart des cas, il le devrait probablement (et doit être
sous use strict
). Mais une clé de hachage constituée d'un simple
mot (qui ne soit pas le nom d'un sous-programme) et l'opérande de
gauche de l'opérateur =>
, comptent tous les deux comme s'ils
étaient entre guillemets :
Ceci équivaut à ceci ------------ --------------- $foo{line} $foo{"line"} bar => stuff "bar" => stuff
Le point-virgule final dans un bloc est optionnel, tout comme la virgule finale dans une liste. Un bon style (voir the perlstyle manpage) préconise de les mettre sauf dans les expressions d'une seule ligne :
if ($whoops) { exit 1 } @nums = (1, 2, 3);
if ($whoops) { exit 1; } @lines = ( "There Beren came from mountains cold", "And lost he wandered under leaves", );
Une façon est de traiter les valeurs de retour comme une liste et de les indexer :
$dir = (getpwnam($user))[7];
Une autre façon est d'utiliser undef comme un élément de la partie gauche :
($dev, $ino, undef, undef, $uid, $gid) = stat($file);
Si vous utilisez Perl 5.6.0 ou supérieur, le pragma use warnings
vous permet un contrôle fin des avertissements qui sont générés. Voir
the perllexwarn manpage pour plus de détails.
{ no warnings; # désactive temporairement les avertissements $a = $b + $c; # je sais qu'elles peuvent être indéfinies }
Si vous avez une version plus ancienne de Perl, la variable $^W
(documentée dans the perlvar manpage) contrôle les avertissements lors de
l'exécution d'un bloc :
{ local $^W = 0; # supprimer temporairement les avertissements $a = $b + $c; # je sais que ces variables sont peut-être indéfinies }
Notez que comme toutes les variables de ponctuation, vous ne pouvez
pas utiliser my()
sur $^W
, uniquement local().
Une façon d'appeler du code C compilé depuis Perl. Lire the perlxstut manpage est une bonne façon d'en apprendre plus sur les extensions.
En fait, ce n'est pas le cas. Tous les opérateurs C que Perl copie ont la même précédence en Perl qu'en C. Le problème est avec les opérateurs que C ne possède pas, en particulier les fonctions qui donnent un contexte de liste à tout ce qui se trouve à leur droite, par exemple print, chmod, exec, et ainsi de suite. De telles fonctions sont appelées des ``opérateurs de liste'' et apparaissent en tant que telles dans la table de précédence de the perlop manpage.
Une erreur commune est d'écrire :
unlink $file || die "snafu";
Qui est interprété ainsi :
unlink ($file || die "snafu");
Pour éviter ce problème, placez soit des parenthèses supplémentaires
ou utilisez l'opérateur de précédence super basse or
:
(unlink $file) || die "snafu"; unlink $file or die "snafu";
Les opérateurs ``anglais'' (and
, or
, xor
, et not
) ont une
précédence délibérément plus basse que celle des opérateurs de liste
juste pour des situations telles que ci-dessus.
Un autre opérateur ayant une précédence surprenante est
l'exponentiation. Il se lie encore plus étroitement que même le moins
unaire, faisant du produit -2**2
un quatre négatif et non pas
positif. Il s'associe aussi à droite, ce qui signifie que 2**3**2
vaut deux à la puissance neuvième, et non pas huit au carré.
Bien qu'il ait la même précédence qu'en C, l'opérateur ?:
de Perl
produit une lvalue. Ce qui suit affecte $x soit à $a soit à $b, selon
la valeur de vérité de $maybe :
($maybe ? $a : $b) = $x;
En général, vous ne ``déclarez'' pas une structure. Utilisez juste une référence de hachage (probablement anonyme). Voir the perlref manpage et the perldsc manpage pour plus de détails. Voici un exemple :
$person = {}; # nouveau hachage anonyme $person->{AGE} = 24; # fixe le champ AGE à 24 $person->{NAME} = "Nat"; # fixe le champ NAME à "Nat"
Si vous recherchez quelque chose d'un peu plus rigoureux, essayez the perltoot manpage.
Un module est un paquetage qui vit dans un fichier du même nom. Par exemple, le module Hello::There vivrait dans Hello/There.pm. Pour plus de détails, lisez the perlmod manpage. Vous trouverez aussi the Exporter manpage d'une grande aide. Si vous écrivez un module en C ou utilisant à la fois C et Perl, alors vous devriez étudier the perlxstut manpage.
Voici un modèle pratique que vous pourriez vouloir utiliser pour débuter votre propre module. Assurez-vous de changer les noms de façon appropriée.
package Some::Module; # présume Some/Module.pm
use strict; use warnings;
BEGIN { use Exporter (); our ($VERSION, @ISA, @EXPORT, @EXPORT_OK, %EXPORT_TAGS);
## définit la version pour vérification ; décommentez pour ## l'utiliser ## $VERSION = 1.00;
# si vous utilisez RCS/CVS, la ligne suivante serait peut-être # préférable, mais attention aux numéros de version à deux # chiffres. $VERSION = do{my@r=q$Revision: 1.28 $=~/\d+/g;sprintf '%d.'.'%02d'x$#r,@r};
@ISA = qw(Exporter); @EXPORT = qw(&func1 &func2 &func3); %EXPORT_TAGS = ( ); # eg: TAG => [ qw!name1 name2! ],
# les variables globales exportées de votre paquetage vont # ici, ainsi que toute fonction exportée optionnelle @EXPORT_OK = qw($Var1 %Hashit); } our @EXPORT_OK;
# les variables globales non exportées du paquetage vont ici our @more; our $stuff;
# initialisation des variables globales du paquetage, d'abord # celles qui sont exportées $Var1 = ''; %Hashit = ();
# puis les autres (qui sont toujours accessibles par $Some::Module::stuff) $stuff = ''; @more = ();
# tous les lexicaux ayant le fichier pour portée doivent être # créés avant les fonctions qui les utilisent.
# les lexicaux privés aux fichiers vont ici my $priv_var = ''; my %secret_hash = ();
# voici une fonction privée au fichier en tant que fermeture, # appelable en tant que &$priv_func; elle ne peut pas être # prototypée. my $priv_func = sub { # des trucs ici. };
# créez toutes vos fonctions, qu'elles soient exportées ou non ; # souvenez-vous de mettre quelque chose d'intéressant dans les # parties entre {} sub func1 {} # pas de prototype sub func2() {} # prototypée vide sub func3($$) {} # prototypée avec deux scalaires
# celle-ci n'est pas exportée, mais pourrait être appelée ! sub func4(\%) {} # prototypée avec une référence de hachage
END { } # ici, code de nettoyage du module (destructeur # global)
1; # les modules doivent renvoyer vrai
Le programme h2xs créera pour vous les stubs pour tous les trucs importants :
% h2xs -XA -n My::Module
Voir the perltoot manpage pour une introduction aux classes et aux objets, ainsi que the perlobj manpage et the perlbot manpage.
Voir Blanchissage et Détection des Données Souillées in the perlsec manpage. Voici un exemple (qui n'utilise aucun appel système, car
aucun processus auquel envoyer le signal n'est passé au kill()
) :
sub is_tainted { return ! eval { join('',@_), kill 0; 1; }; }
Ceci n'est toutefois pas propre pour -w
. Il n'y a pas de façon
propre selon le sens de -w
pour détecter une souillure - prenez
ceci comme un indice indiquant que vous devriez nettoyer toutes vos
données pouvant être souillées.
Les fermetures sont documentées dans the perlref manpage.
La Fermeture est un terme d'informatique ayant un sens précis mais difficile à expliquer. Les fermetures sont implémentées en Perl par des sous-programmes anonymes ayant des références à des variables lexicales qui persistent hors de leur propre portées. Ces lexicaux se réfèrent de façon magique aux variables qui se trouvaient dans le coin lorsque le sous-programme a été défini (deep binding).
Les fermetures ont un sens dans tous les langages de programmation où la valeur de retour d'une fonction peut être une fonction, comme c'est le cas en Perl. Notez que certains langages fournissent des fonctions anonymes sans être capables de fournir des fermetures proprement dites ; le langage Python, par exemple. Pour plus d'informations sur les fermetures, regardez dans un livre sur la programmation fonctionnelle. Scheme est un langage qui non seulement supporte mais aussi encourage les fermetures.
Voici une fonction classique de génération de fonctions :
sub add_function_generator { return sub { shift + shift }; }
$add_sub = add_function_generator(); $sum = $add_sub->(4,5); # $sum vaut maintenant 9.
La fermeture fonctionne comme un modèle de fonction ayant des
possibilités de personnalisation qui seront définies plus tard. Le
sous-programme anonyme retourné par add_function_generator()
n'est pas
techniquement une fermeture car il ne se réfère à aucun lexical hors
de sa propre portée.
Comparez cela à la fonction suivante, make_adder(), dans laquelle la fonction anonyme retournée contient une référence à une variable lexicale se trouvant hors de la portée de la fonction elle-mêeme. Une telle référence nécessite que Perl renvoie une fermeture proprement dite, verrouillant ainsi pour toujours la valeur que le lexical avait lorsque la fonction fut créé.
sub make_adder { my $addpiece = shift; return sub { shift + $addpiece }; }
$f1 = make_adder(20); $f2 = make_adder(555);
Maintenant &$f1($n)
vaut toujours 20 plus la valeur de $n que vous
lui passez, tandis que &$f2($n)
vaut toujours 555 plus ce qui se
trouve dans $n. La variable $addpiece dans la fermeture persiste.
Les fermetures sont souvent utilisées pour des motifs moins ésotériques. Par exemple, lorsque vous désirez passer un morceau de code à une fonction :
my $line; timeout( 30, sub { $line = <STDIN> } );
Si le code à exécuter a été passé en tant que chaîne, '$line =
<STDIN>'
, la fonction hypothétique timeout()
n'aurait aucun moyen
d'accéder à la variable lexicale $line dans la portée de son appelant.
Le suicide de variable se produit lorsque vous perdez la valeur d'une
variable (temporairement ou de façon permanente). Il est causé par les
interactions entre la portée définie par my()
et local()
et soit des
fermetures soit des variables d'itération foreach()
aliasées et des
arguments de sous-programme (Note au relecteur : un peu bordélique,
cette phrase). Il a été facile de perdre par inadvertance la valeur
d'une variable de cette façon, mais désormais c'est bien plus
difficile. Considérez ce code :
my $f = "foo"; sub T { while ($i++ < 3) { my $f = $f; $f .= "bar"; print $f, "\n" } } T; print "Finally $f\n";
Le $f qui se voit ajouter ``bar'' par trois fois devrait être un nouveau
$f
(my $f
devrait créer une nouvelle variable locale chaque fois
que la boucle est parcourue). Toutefois, ce n'est pas le cas. C'était
un bug, désormais corrigé dans les dernières versions (testé avec
5.004_05, 5.005_03 et 5.005_56).
À l'exception des expressions rationnelles, vous devez passer des références à ces objets. Voir Passage par Référence in the perlsub manpage pour cette question particulière, et the perlref manpage pour plus d'informations sur les références.
func( \$some_scalar );
func( \@some_array ); func( [ 1 .. 10 ] );
func( \%some_hash ); func( { this => 10, that => 20 } );
func( \&some_func ); func( sub { $_[0] ** $_[1] } );
*FH
ou \*FH
. Ce sont des ``typeglobs'' - voir
Typeglobs et Handles de Fichiers in the perldata manpage et en particulier
Passage par Référence in the perlsub manpage pour plus d'information.
Voici un extrait :
Si vous passez des handles de fichier, vous pouvez habituellement
simplement utiliser le typeglob seul, comme *STDOUT, mais les
références aux typeglobs seraient une meilleure solution parce
qu'elles fonctionnent encore correctement sous use strict
'refs'
. Par exemple :
splutter(\*STDOUT); sub splutter { my $fh = shift; print $fh "her um well a hmmm\n"; }
$rec = get_rec(\*STDIN); sub get_rec { my $fh = shift; return scalar <$fh>; }
Si vous avez l'intention de générer de nouveau handles de fichier, vous pourriez faire ceci :
sub openit { my $name = shift; local *FH; return open (FH, $path) ? *FH : undef; } $fh = openit('< /etc/motd'); print <$fh>;
qr//
, passer des chaînes et utiliser un eval capturant les
exceptions, soit encore vous montrer très très intelligent.
Voici un exemple montrant comment passer une chaîne devant être comparée comme expression rationnelle :
sub compare($$) { my ($val1, $regex) = @_; my $retval = $val1 =~ /$regex/; return $retval; } $match = compare("old McDonald", qr/d.*D/i);
Notez comment qr//
autorise les drapeaux terminaux. Ce motif a été
compilé à la compilation, même s'il n'a été exécuté que plus tard. La
sympathique notation qr//
n'a pas été introduite avant la version
5.005. Auparavant, vous deviez approcher ce problème bien moins
intuitivement. La revoici par exemple si vous n'avez pas qr//
:
sub compare($$) { my ($val1, $regex) = @_; my $retval = eval { $val1 =~ /$regex/ }; die if $@; return $retval; }
$match = compare("old McDonald", q/($?i)d.*D/);
Assurez-vous de ne jamais dire quelque chose comme ceci :
return eval "\$val =~ /$regex/"; # FAUX
ou quelqu'un pourrait glisser des séquences d'échappement du shell dans l'expressions rationnelle à cause de la double interpolation de l'eval et de la chaîne doublement mise entre guillemets. Par exemple :
$pattern_of_evil = 'danger ${ system("rm -rf * &") } danger';
eval "\$string =~ /$pattern_of_evil/";
Ceux qui préfèrent être très très intelligents peuvent voir le livre O'Reilly
Mastering Regular Expressions, par Jeffrey Friedl. La fonction
Build_MatchMany_Function()
à la page 273 est particulièrement
intéressante. Une citation complète de ce livre est donnée dans the perlfaq2 manpage.
call_a_lot(10, $some_obj, "methname") sub call_a_lot { my ($count, $widget, $trick) = @_; for (my $i = 0; $i < $count; $i++) { $widget->$trick(); } }
Ou bien vous pouvez utiliser une fermeture pour encapsuler l'objet, son appel de méthode et ses arguments :
my $whatnot = sub { $some_obj->obfuscate(@args) }; func($whatnot); sub func { my $code = shift; &$code(); }
Vous pourriez aussi étudier la méthode can()
de la classe UNIVERSAL
(qui fait partie de la distribution standard de perl).
Comme pour la plupart des choses en Perl, TMTOWTDI [``There is More Than One Way To Do It'', ``il y a plus d'une façon de le faire'', NDT]. Ce qu'on appelle une ``variable statique'' dans d'autres langages pourrait être soit une variable privée à une fonction (visible seulement à l'intérieur d'une seule fonction, et gardant sa valeur entre deux appels à cette fonction), soit une variable privée à un fichier (visible seulement par les fonctions se trouvant dans le fichier dans laquelle elle a été déclarée), en Perl.
Voici du code qui implémente une variable privée à une fonction :
BEGIN { my $counter = 42; sub prev_counter { return --$counter } sub next_counter { return $counter++ } }
Désormais, prev_counter()
et next_counter()
partagent une variable
privée $counter qui a été initialisée lors de la compilation.
Pour déclarer une variable privée à un fichier, vous utiliserez encore un my(), en le mettant en haut du fichier, pour qu'il ait le plus grand niveau de portée. En supposant que ceci se trouve dans le fichier Pax.pm :
package Pax; my $started = scalar(localtime(time()));
sub begun { return $started }
Lorsque use Pax
ou require Pax
chargeront ce module, la variable
sera initialisée. Elle ne sera pas supprimée à la façon dont la
plupart des variables qui sortent de la portée le sont, car la
fonction begun()
s'en occupe, mais personne d'autre ne peut
l'atteindre. Elle n'est pas appelée $Pax::started parce que sa portée
n'a pas de relation avec le paquetage. Sa portée est celle du
fichier. Il est concevable que vous ayez plusieurs paquetage dans ce
même fichier, accédant tous à la même variable privée, mais un autre
fichier contenant le même paquetage ne pourrait pas l'atteindre.
Voir Variables Privées Persistantes in the perlsub manpage pour plus de détails.
local()
et my()
?local($x)
sauvegarde l'ancienne valeur de la variable globale
$x
, et lui affecte une nouvelle valeur pour la durée du
sous-programme, valeur qui est visible dans les autres fonctions
appelées depuis ce sous-programme. C'est fait lors de l'exécution, et
c'est donc appelé une portée dynamique. local()
affecte toujours les
variables globales, aussi appelées variables de paquetage ou variables
dynamiques.
my($x)
crée une nouvelle variable qui n'est visible que dans le
sous-programme. C'est fait lors de la compilation, et c'est donc
appelé une portée lexicale ou statique. my()
affecte toujours les
variables privées, aussi appelées variables lexicales ou (de façon
impropre) variables (de portée) statique.
Par exemple :
sub visible { print "var has value $var\n"; }
sub dynamic { local $var = 'local'; # nouvelle valeur temporaire pour la visible(); # variable toujours globale appelée $var }
sub lexical { my $var = 'private'; # nouvelle variable privée, $var visible(); # (invisible hors de la portée de la routine) }
$var = 'global';
visible(); # affiche global dynamic(); # affiche local lexical(); # affiche global
Notez que, comme à aucun moment la valeur ``private'' n'est affichée. C'est parce que $var n'a cette valeur qu'à l'intérieur du bloc de la fonction lexical(), et est cachée des sous-programmes appelés.
En résumé, local()
ne crée pas comme vous pourriez le penser des
variables locales, privées. Il donne seulement à une variable globale
une valeur temporaire. my()
est ce que vous recherchez si vous voulez
des variables privées.
Voir Variables Privées via my() in the perlsub manpage et Valeurs Temporaires via local() in the perlsub manpage pour des détails insoutenables.
Vous pouvez le faire via des références symboliques, pourvu que vous
n'ayez pas fixé use strict "refs"
. Donc, à la place de $var,
utilisez ${'var'}
.
local $var = "global"; my $var = "lexical";
print "lexical is $var\n";
no strict 'refs'; print "global is ${'var'}\n";
Si vous connaissez votre paquetage, vous pouvez simplement le
mentionner explicitement, comme dans $Some_Pack::var. Notez que la
notation $::var n'est pas la $var dynamique du paquetage courant,
mais au contraire celle du paquetage main
, comme si vous aviez
écrit $main::var. Spécifier le paquetage directement vous fait
hard-coder [au relecteur : hard-coder ?] son nom, mais cela s'exécute
plus vite et vous permet d'éviter de vous attirer les foudres de use
strict "refs"
.
Dans la liaison profonde, les variables lexicales mentionnées dans les sous-programmes anonymes sont les mêmes que celles qui étaient dans la portée lorsque le sous-programme fut créé. Dans la liaison superficielle, ce sont les variables, quelles qu'elles soient, ayant le même nom et s'étant trouvé dans la portée lorsque le sous-programme est appelé. Perl utilise toujours la liaison profonde des variables lexicales (i.e., celles créées avec my()). Toutefois, les variables dynamiques (aussi appelées globales, locales ou variables de paquetage) sont effectivement liées superficiellement. Considérez ceci comme simplement une raison de plus de ne pas les utiliser. Voir la réponse à Qu'est-ce qu'une fermeture ?.
my()
et local()
donnent un contexte de liste à la partie droite
de =
. L'opération de lecture <FH>, comme tant d'autres fonctions et
opérateurs de Perl, peut déterminer dans quel contexte elle a été
appelée pour se comporter de façon appropriée. En général, la fonction
scalar()
peut aider. Cette fonction ne fait rien aux données
elles-mêmes (contrairement au mythe populaire) mais dit seulement à
ses arguments de se comporter à sa propre manière scalaire. Si cette
fonction n'a pas de comportement scalaire défini, ceci ne vous aidera
visiblement pas (tout comme avec sort()).
Pour forcer un contexte scalaire dans ce cas particulier, toutefois, vous devez tout simplement omettre les parenthèses :
local($foo) = <FILE>; # FAUX local($foo) = scalar(<FILE>); # ok local $foo = <FILE>; # bien
Vous devriez probablement utiliser des variables lexicales de toute façon, même si le résultat est le même ici :
my($foo) = <FILE>; # FAUX my $foo = <FILE>; # bien
Pourquoi donc voulez-vous faire cela ? :-)
Si vous voulez surcharger une fonction prédéfinie, telle qu'open(), alors vous devrez importer la nouvelle définition depuis un module différent. Voir Surcharge des Fonctions Prédéfinies in the perlsub manpage. Il y a aussi un exemple dans Class::Template in the perltoot manpage.
Si vous voulez surcharger un opérateur de Perl, tel que +
ou **
,
alors vous voudrez utiliser le pragma use overload
, documentée dans
the overload manpage.
Si vous parlez d'obscurcir les appels de méthode dans les classes parent, voyez Polymorphisme in the perltoot manpage.
foo()
?Quand vous appelez une fonction par &foo
, vous permettez à cette
fonction d'accéder à vos valeurs @_ courantes, et vous court-circuitez
les prototypes. Cela signifie que la fonction ne récupère pas un @_
vide, mais le vôtre ! Même si l'on ne peut pas exactement parler d'un
bug (c'est documenté de cette façon dans the perlsub manpage), il serait
difficile de considérer cela comme une caractéristique dans la
plupart des cas.
Quand vous appelez votre fonction par &foo()
, alors vous obtenez
effectivement une nouvelle @_, mais le prototypage est toujours
court-circuité.
Normalement, vous préférerez appeler une fonction en utilisant
foo()
. Vous ne pouvez omettre les parenthèses que si la fonction
est déjà connue par le compilateur parce qu'il a déjà vu sa définition
(use
mais pas require
), ou via une référence en avant ou une
déclaration use subs
. Même dans ce cas, vous obtenez une @_ propre
sans aucune des vieilles valeurs suintant là où elles ne devraient
pas.
C'est expliqué plus en profondeur dans the perlsyn manpage. En bref, il n'existe pas d'instruction case officielle, à cause de la variété des tests possibles en Perl (comparaison numérique, comparaison de chaînes, comparaison de glob, appariement d'expression rationnelle, comparaisons surchargées, ...). Larry ne pouvait pas se décider sur la meilleure façon de faire cela, il a donc laissé tomber, et c'est resté sur la liste des voeux pieux depuis perl1.
La réponse générale est d'écrire une construction comme celle-ci :
for ($variable_to_test) { if (/pat1/) { } # faire quelque chose elsif (/pat2/) { } # faire quelque chose d'autre elsif (/pat3/) { } # faire quelque chose d'autre else { } # défaut }
Voici un exemple simple de switch basé sur un appariement de motif, cette fois mis en page de façon à le faire ressembler un peu plus à une instruction switch. Nous allons créer une conditionnelle multi-voies basée sur le type de référence stockée dans $whatchamacallit :
SWITCH: for (ref $whatchamacallit) {
/^$/ && die "not a reference";
/SCALAR/ && do { print_scalar($$ref); last SWITCH; };
/ARRAY/ && do { print_array(@$ref); last SWITCH; };
/HASH/ && do { print_hash(%$ref); last SWITCH; };
/CODE/ && do { warn "can't print function ref"; last SWITCH; };
# DEFAULT
warn "User defined type skipped";
}
Voir perlsyn/"BLOCs de Base et Instruction Switch"
pour beaucoup
d'autres exemples dans ce style.
Vous devriez parfois changer les positions de la constante et de la
variable. Par exemple, disons que vous voulez tester une réponse parmi
de nombreuses vous ayant été données, mais d'une façon insensible à la
casse qui permette aussi les abréviations. Vous pouvez utiliser la
technique suivante si les chaînes commencent toutes par des caractères
différents, ou si vous désirez arranger les correspondances de façon
que l'une ait la précédence sur une autre, tout comme "SEND"
a la
précédence sur "STOP"
ici :
chomp($answer = <>); if ("SEND" =~ /^\Q$answer/i) { print "Action is send\n" } elsif ("STOP" =~ /^\Q$answer/i) { print "Action is stop\n" } elsif ("ABORT" =~ /^\Q$answer/i) { print "Action is abort\n" } elsif ("LIST" =~ /^\Q$answer/i) { print "Action is list\n" } elsif ("EDIT" =~ /^\Q$answer/i) { print "Action is edit\n" }
Une approche totalement différente est de créer une référence de hachage ou de fonction.
my %commands = ( "happy" => \&joy, "sad", => \&sullen, "done" => sub { die "See ya!" }, "mad" => \&angry, );
print "How are you? "; chomp($string = <STDIN>); if ($commands{$string}) { $commands{$string}->(); } else { print "No such command: $string\n"; }
La méthode AUTOLOAD, dont il est question dans Autochargement in the perlsub manpage et AUTOLOAD : les méthodes mandataires in the perltoot manpage, vous permet de capturer les appels aux fonctions et aux méthodes indéfinies.
Lorsqu'on en vient aux variables indéfinies qui provoqueraient un
avertissement sous -w
, vous pouvez utiliser un handler pour
capturer le pseudo-signal __WARN__
comme ceci :
$SIG{__WARN__} = sub {
for ( $_[0] ) { # voici une instruction switch
/Use of uninitialized value/ && do { # l'avertissement devient fatal die $_; };
# les autres cas d'avertissement à intercepter pourraient # venir ici;
warn $_; }
};
Quelques raisons possibles : votre héritage se trouble, vous avez fait
une faute de frappe dans le nom de la méthode, ou l'objet est d'un
mauvais type. Regardez dans the perltoot manpage pour des détails
là-dessus. Vous pourriez aussi utiliser print ref($object)
pour
déterminer dans quelle classe $object
a été consacré.
Une autre raison possible de problèmes est que vous avez utilisé la syntaxe
d'objet indirect (eg, find Guru "Samy"
) sur le nom d'une classe avant que
Perl n'ait vu qu'un tel paquetage existe. Il est plus sage de s'assurer que
vos paquetages sont tous définis avant de commencer à les utiliser, ce qui
sera fait si vous utilisez l'instruction use
au lieu de require
. Sinon,
assurez-vous d'utiliser la notation fléchée à la place (eg,
Guru->find("Samy")
). La notation d'objet est expliquée dans the perlobj manpage.
Assurez-vous de vous renseigner sur la création des modules en lisant the perlmod manpage et les périls des objets indirects dans AVERTISSEMENT in the perlobj manpage.
Si vous êtes juste un programme pris au hasard, vous pouvez faire ceci pour découvrir quel est le paquetage compilé sur le moment :
my $packname = __PACKAGE__;
Mais si vous êtes une méthode et que vous voulez afficher un message d'erreur qui inclut le genre d'objet sur lequel vous avez été appelée (qui n'est pas nécessairement le même que celui dans lequel vous avez été compilée) :
sub amethod { my $self = shift; my $class = ref($self) || $self; warn "called me from a $class object"; }
Utilisez le POD embarqué pour le dévalider :
# le programme est ici
=pour personne Ce paragraphe est en commentaire
# le programme continue
=begin texte de commentaire
tout ce truc
ici sera ignoré par tout le monde
=end texte de commentaire
=cut
Cela ne peut pas se placer n'importe où. Vous devez mettre une directive pod là où l'analyseur syntaxique attend une nouvelle instruction, et pas juste au milieu d'une expression ou d'une autre production grammaticale arbitraire de yacc.
Utilisez ce code, fourni par Mark-Jason Dominus:
sub scrub_package { no strict 'refs'; my $pack = shift; die "Shouldn't delete main package" if $pack eq "" || $pack eq "main"; my $stash = *{$pack . '::'}{HASH}; my $name; foreach $name (keys %$stash) { my $fullname = $pack . '::' . $name; # Get rid of everything with that name. undef $$fullname; undef @$fullname; undef %$fullname; undef &$fullname; undef *$fullname; } }
Ou, si vous utilisez une version récente de Perl, vous pouvez juste utiliser à la place la fonction Symbol::delete_package().
Les débutants pensent souvent qu'ils veulent qu'une variable contienne le nom d'une variable.
$fred = 23; $varname = "fred"; ++$$varname; # $fred vaut maintenant 24
Ceci marche parfois, mais c'est une très mauvaise idée pour deux raisons.
La première est que cela ne marche que pour les variables globales. Cela signifie ci-dessus que si $fred est une variable lexicale créée avec my(), alors le code ne marchera pas du tout : vous accéderez accidentellement la variable globale et passerez complètement par-dessus le lexical privé. Les variables globales sont mauvaises car elles peuvent facilement entrer en collision accidentellement et produisent en général un code non-extensible et sonfus.
Les références symboliques sont interdites sous le pragma use
strict
. Ce ne sont pas de vraies références et par conséquent ne sont
pas comptées dans les références ni traitées par le ramasse-miettes.
L'autre raison qui fait qu'utiliser une variable pour contenir le nom
d'une autre variable est une mauvaise idée est que la question
provient souvent d'un manque de compréhension des structures de
données de Perl, en particulier les hachages. En utilisant des
références symboliques, vous utilisez juste le hachage de la table de
symboles du paquetage (comme %main::
) à la place d'un hachage
défini par l'utilisateur. La solution est d'utiliser à la place votre
propre hachage ou une vraie référence.
$fred = 23; $varname = "fred"; $USER_VARS{$varname}++; # ce n'est pas $$varname++
Ici nous utilisons le hachage %USER_VARS à la place de références symboliques. Parfois, cela est nécessaire quand on lit des chaînes auprès de l'utilisateur avec des références de variable et qu'on veut les étendre aux valeurs des variables du programme perl. C'est aussi une mauvaise idée car cela fait entrer en conflit l'espace de noms adressable par le programme et celui adressable par l'utilisateur. Au lieu de lire une chaîne et de la développer pour obtenir le contenu des variables de votre programme :
$str = 'this has a $fred and $barney in it'; $str =~ s/(\$\w+)/$1/eeg; # besoin d'un double eval
Il serait meilleur de conserver un hachage comme %USER_VARS et d'avoir des références de variable pointant effectivement vers des entrées de ce hachage :
$str =~ s/\$(\w+)/$USER_VARS{$1}/g; # pas de /e du tout ici
C'est plus rapide, plus propre, et plus sûr que l'approche précédente. Bien sûr, vous n'avez pas besoin d'utiliser un dollar. Vous pourriez utiliser votre propre caractère pour rendre le tout moins confus, comme des symboles de pourcents, etc.
$str = 'this has a %fred% and %barney% in it'; $str =~ s/%(\w+)%/$USER_VARS{$1}/g; # pas de /e du tout ici
Une autre raison qui fait que les gens pensent parfois vouloir qu'une variable contienne le nom d'une autre variable est qu'ils ne savent pas comment construire des structures de données correctes en utilisant des hachages. Par exemple, supposons qu'ils aient voulu deux hachages dans leur programme : %fred et %barney, et utiliser une autre variable scalaire pour s'y référer par leurs noms.
$name = "fred"; $$name{WIFE} = "wilma"; # définit %fred
$name = "barney"; $$name{WIFE} = "betty"; # définit %barney
C'est toujours une référence symbolique, avec toujours les problèmes énumérés ci-dessus sur les bras. Il serait bien meilleur d'écrire :
$folks{"fred"}{WIFE} = "wilma"; $folks{"barney"}{WIFE} = "betty";
Et de simplement utiliser un hachage multiniveau pour commencer.
La seule occasion où vous devez absolument utiliser des références symboliques est lorsque vous devez réellement vous référer à la table de symboles. Cela peut se produire parce qu'il s'agit de quelque chose dont on ne peut pas prendre une vraie référence, tel qu'un nom de format. Faire cela peut aussi être important pour les appels de méthodes, puisqu'ils passent toujours par la table de symboles pour leur résolution.
Dans ces cas, vous devrez supprimer temporairement les strict
'refs'
de façon à pouvoir jouer avec la table de symboles. Par
exemple :
@colors = qw(red blue green yellow orange purple violet); for my $name (@colors) { no strict 'refs'; # renege for the block *$name = sub { "<FONT COLOR='$name'>@_</FONT>" }; }
Toutes ces fonctions (red(), blue(), green(), etc.) apparaissent comme différentes, mais le vrai code dans la fermeture n'a effectivement été compilé qu'une fois.
Vous voudrez donc parfois utiliser les références symboliques pour
manipuler directement la table de symboles. Cela n'a pas d'importance
pour les formats, les handles, et les sous-programmes, car ils sont
toujours globaux -- vous ne pouvez pas utiliser my()
sur eux. Mais
pour les scalaires, les tableaux et les hachages -- et habituellement
pour les sous-programmes -- vous préférerez probablement n'utiliser
que les références dures.
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Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.6.0. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez http://perl.enstimac.fr/.
Roland Trique <roland.trique@free.fr>.
Régis Julié <Regis.Julie@cetelem.fr>, Gérard Delafond.
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