NOM |
exec()
?sleep()
ou alarm()
de moins d'une seconde ?atexit()
ou setjmp()/longjmp()
? (traitement d'exceptions)socket()
ne marchent pas sous System V (Solaris) ? Que signifie le message d'erreur ``Protocole non supporté'' ?ioctl()
et syscall()
?system()
?open()
ne retourne-t-il pas d'erreur lorsque l'ouverture du tube échoue ?system()
avec un control-C ?
perlfaq8 - Interaction avec le système ($Revision: 1.39 $, $Date: 1999/05/23 18:37:57 $)
Cette section traite des questions liées aux interactions avec le système d'exploitation. Cela met en jeu les mécanismes de communication inter-processus (IPC -- Inter-Process Communication en anglais), les contrôles de l'interface utilisateur (clavier, écran et souris), et d'une façon générale tout ce qui ne relève pas de la manipulation de données.
Lisez les FAQ et la documentation spécifique au portage de perl sur votre système d'exploitation (par ex. the perlvms manpage, perlplan9, etc.). Vous devriez y trouver de plus amples informations sur les spécificités de votre perl.
La variable $^O ($OSNAME si vous utilisez le module English) contient une indication sur le nom du système d'exploitation (pas son numéro de version) sur lequel votre exécutable perl a été compilé.
exec()
?Parce que c'est ainsi qu'il fonctionne : il remplace le processus qui tourne par un nouveau. Si vous voulez continuer après (ce qui est probablement le cas si vous vous posez cette question), utilisez plutôt system().
La façon d'accéder/contrôler les claviers, écrans et souris (``mulots'') dépend fortement du système d'exploitation. Essayez les modules suivants :
Term::Cap Distribution standard Term::ReadKey CPAN Term::ReadLine::Gnu CPAN Term::ReadLine::Perl CPAN Term::Screen CPAN
Term::Cap Distribution standard Curses CPAN Term::ANSIColor CPAN
Tk CPAN
Certains cas spécifiques sont étudiés ci-dessous.
En général, on ne le fait pas, parce qu'on ne sait pas si le receveur a un afficheur comprenant les couleurs. Cependant, si vous avez la certitude de trouver à l'autre bout un terminal ANSI qui traite la couleur, vous pouvez utiliser le module Term::ANSIColor de CPAN:
use Term::ANSIColor; print color("red"), "Stop!\n", color("reset"); print color("green"), "Go!\n", color("reset");
Ou comme ceci :
use Term::ANSIColor qw(:constants); print RED, "Stop!\n", RESET; print GREEN, "Go!\n", RESET;
Le contrôle des tampons en entrée est fortement dépendant du système. Sur la plupart d'entre eux, vous pouvez simplement utiliser la commande stty comme montré dans getc in the perlfunc manpage, mais visiblement, cela vous entraîne déjà dans les méandres de la portabilité.
open(TTY, "+</dev/tty") or die "no tty: $!"; system "stty cbreak </dev/tty >/dev/tty 2>&1"; $key = getc(TTY); # peut marcher # OU BIEN sysread(TTY, $key, 1); # marche sans doute system "stty -cbreak </dev/tty >/dev/tty 2>&1";
Le module Term::ReadKey de CPAN offre une interface prête à l'emploi, et devrait être plus efficace que de lancer des stty pour chaque touche. Il inclut même un support limité pour Windows.
use Term::ReadKey; ReadMode('cbreak'); $key = ReadKey(0); ReadMode('normal');
Cependant, cela requiert que vous ayez un compilateur C fonctionnel, qui puisse être utilisé pour compiler et installer des modules de CPAN. Voici une solution n'utilisant que le module standard POSIX, qui devrait être disponible en natif sur votre système (s'il est lui-même POSIX).
use HotKey; $key = readkey();
Et voici le module HotKey, qui cache les appels POSIX gérant les structures termios, qui sont assez ésotériques, il faut bien l'avouer :
# HotKey.pm package HotKey;
@ISA = qw(Exporter); @EXPORT = qw(cbreak cooked readkey);
use strict; use POSIX qw(:termios_h); my ($term, $oterm, $echo, $noecho, $fd_stdin);
$fd_stdin = fileno(STDIN); $term = POSIX::Termios->new(); $term->getattr($fd_stdin); $oterm = $term->getlflag();
$echo = ECHO | ECHOK | ICANON; $noecho = $oterm & ~$echo;
sub cbreak { $term->setlflag($noecho); # ok, on ne veut pas d'écho non plus $term->setcc(VTIME, 1); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); }
sub cooked { $term->setlflag($oterm); $term->setcc(VTIME, 0); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); }
sub readkey { my $key = ''; cbreak(); sysread(STDIN, $key, 1); cooked(); return $key; }
END { cooked() }
1;
Le moyen le plus facile pour cela est de lire une touche en mode non bloquant, en utilisant le module Term::ReadKey de CPAN, et en lui passant un argument de -1 pour indiquer ce fait.
use Term::ReadKey;
ReadMode('cbreak');
if (defined ($char = ReadKey(-1)) ) { # il y avait un caractère disponible, maintenant dans $char } else { # pas de touche pressée pour l'instant }
ReadMode('normal'); # restaure le terminal en mode normal
Si vous devez le faire de façon occasionnelle, utilisez system
:
system("clear");
Si ce doit être une opération fréquente, sauvegardez la séquence de nettoyage pour pouvoir ensuite l'afficher 100 fois sans avoir à appeler un programme externe autant de fois :
$clear_string = `clear`; print $clear_string;
Si vous prévoyez d'autres manipulations d'écran, comme le positionnement du curseur, etc., utilisez plutôt le module Term::Cap :
use Term::Cap; $terminal = Term::Cap->Tgetent( {OSPEED => 9600} ); $clear_string = $terminal->Tputs('cl');
Si vous avez le module Term::ReadKey de CPAN, vous pouvez l'utiliser pour récupérer la hauteur et la largeur en caractères et en pixels:
use Term::ReadKey; ($wchar, $hchar, $wpixels, $hpixels) = GetTerminalSize();
Cela est plus portable qu'un appel direct à ioctl
, mais n'est pas
aussi illustratif :
require 'sys/ioctl.ph'; die "no TIOCGWINSZ " unless defined &TIOCGWINSZ; open(TTY, "+</dev/tty") or die "No tty: $!"; unless (ioctl(TTY, &TIOCGWINSZ, $winsize='')) { die sprintf "$0: ioctl TIOCGWINSZ (%08x: $!)\n", &TIOCGWINSZ; } ($row, $col, $xpixel, $ypixel) = unpack('S4', $winsize); print "(row,col) = ($row,$col)"; print " (xpixel,ypixel) = ($xpixel,$ypixel)" if $xpixel || $ypixel; print "\n";
(Cette question n'a rien à voir avec le web. Voir une autre FAQ pour cela.)
Il y a un exemple de ceci sous crypt in the perlfunc manpage). Tout d'abord, on place le terminal en mode ``sans écho'', puis on lit simplement le mot de passe. Cela peut se faire avec un bon vieil ioctl(), avec le contrôle terminal de POSIX (voir the POSIX manpage, et le chapitre 7 du Camel), ou encore par un appel au programme stty, avec divers degrés de portabilité.
On peut aussi, sur la plupart des systèmes, utiliser le module Term::ReadKey de CPAN, qui est le plus simple à utiliser et le plus portable en théorie.
use Term::ReadKey;
ReadMode('noecho'); $password = ReadLine(0);
Cela dépend du système d'exploitation au-dessus duquel tourne votre programme. Dans la plupart des systèmes Unix, les ports série sont accessibles depuis des fichiers sous /dev ; sur d'autres systèmes, les noms de périphériques seront indubitablement différents. Il y a plusieurs types de problèmes, communs à toutes les interactions avec un périphérique :
sysopen()
et les constantes O_RDWR|O_NDELAY|O_NOCTTY
fournies par
le module Fcntl (qui fait partie de la distribution standard). Se
référer à sysopen in the perlfunc manpage pour plus de précisions quant à cette
approche.
print DEV "atv1\012"; # mauvais, pour certains périphériques print DEV "atv1\015"; # bon, pour certains périphériques
Bien que pour les fichiers de texte normaux, un ``\n'' fasse l'affaire, il n'y a toujours pas de schéma unifié pour terminer une ligne qui soit portable entre Unix, DOS/Win et Macintosh, sauf à terminer TOUTES les lignes par un ``\015\012'', et de retirer ce dont vous n'avez pas besoin dans le résultat en sortie. Cela s'applique tout particulièrement aux E/S sur les prises (sockets) et à la purge des tampons, problèmes qui sont discutés ci-après.
print()
sortent immédiatement, il vous faudra activer la purge
automatique des tampons de sortie (autoflush) sur ce descripteur de
fichier. Vous pouvez utiliser select()
et la variable $|
pour
contrôler cette purge (voir perlvar/$ et select in the perlfunc manpage):
$oldh = select(DEV); $| = 1; select($oldh);
Vous verrez aussi du code qui réalise l'opération sans variable temporaire :
select((select(DEV), $| = 1)[0]);
Ou, si le fait de charger quelque milliers de lignes de code, simplement par peur d'une toute petite variable comme $|, ne vous ennuie pas outre mesure :
use IO::Handle; DEV->autoflush(1);
Comme expliqué dans le point précédent, cela ne marchera pas si vous utilisez des E/S sur une prise entre Unix et un Macintosh. Vous devrez câbler vos terminaisons de ligne, dans ce cas.
read()
ou sysread(), vous
devrez vous arranger pour que le déclenchement d'une alarme vous
fournisse le déblocage nécessaire (voir alarm in the perlfunc manpage). Si vous
avez effectué une ouverture non bloquante, vous bénéficierez
certainement d'une lecture non bloquante, ce qui peut forcer
l'utilisation de select()
(dans sa version avec 4 arguments), pour
déterminer si l'E/S est possible ou non sur ce périphérique (voir
select in the perlfunc manpage.)
En cherchant à lire sa boîte vocale, le fameux Jamie Zawinski <jwz@netscape.com>, après de nombreux grincements de dents et une lutte avec sysread, sysopen, les caprices de la fonction POSIX tcgetattr, et de nombreuses autres fonctions promettant de s'éclater la nuit, est finalement arrivé à ceci :
sub open_modem { use IPC::Open2; my $stty = `/bin/stty -g`; open2( \*MODEM_IN, \*MODEM_OUT, "cu -l$modem_device -s2400 2>&1"); # lancer cu trafique les paramètres de /dev/tty, même lorsqu'il a # été lancé depuis un tube... system("/bin/stty $stty"); $_ = <MODEM_IN>; chop; if ( !m/^Connected/ ) { print STDERR "$0: cu printed `$_' instead of `Connected'\n"; } }
En dépensant d'énormes quantités d'argent pour du matériel dédié, mais cela finira par attirer l'attention.
Sérieusement, cela n'est pas possible si ce sont des mots de passe Unix - le système de cryptage des mots de passe sur Unix utilise une fonction de hachage à sens unique. C'est plus du hachage que de l'encryption. La meilleure méthode consiste à trouver quelque chose d'autre qui se hache de la même façon. Il n'est pas possible d'inverser la fonction pour retrouver la chaîne d'origine. Des programmes comme Crack peuvent essayer de deviner les mots de passe de façon brutale (et futée), mais ne vont pas (ne peuvent pas) garantir de succès rapide.
Si vous avez peur que vos utilisateurs ne choisissent de mauvais mots
de passe, vous devriez le vérifier au vol lorsqu'ils essaient de
changer leur mot-de-passe (en modifiant la commande passwd(1)
par
exemple).
On pourrait utiliser
system("cmd &")
ou utiliser fork comme expliqué dans fork in the perlfunc manpage, avec des exemples supplémentaires dans the perlipc manpage. Voici quelques petites choses dont il vaut mieux être conscient sur un système de type Unix:
open
(voir open in the perlfunc manpage) mais sur certains systèmes, cela
implique que le processus fils ne puisse pas survivre à son père.
system("cmd&")
.
$SIG{CHLD} = sub { wait };
Voir Signaux in the perlipc manpage pour d'autres exemple de code réalisant
cela. Il n'est pas possible d'obtenir des zombies avec system("prog
&")
.
On ne ``capture'' (en anglais ``trap'') pas vraiment un caractère de contrôle. En fait, ce caractère génère un signal qui est envoyé au groupe du terminal sur lequel tourne le processus en avant plan, signal que l'on capture ensuite dans le processus. Les signaux sont documentés dans Signaux in the perlipc manpage et dans le chapitre 6 du Camel.
Faites attention : très peu de bibliothèques C sont réentrantes. Il
s'ensuit que si vous essayez de faire un print()
dans la routine de
traitement appelée pendant l'exécution d'une autre opération de stdio,
les structures internes vont être corrompues, et votre processus va
faire un ``core dump''. Cela peut parfois être évité en utilisant
syswrite()
au lieu de print().
À moins d'être prodigieusement attentif, les seules choses vraiment
sûres à l'intérieur d'une routine de traitement de signal sont :
positionner une variable, et terminer le programme par exit(). Et
dans le premier cas, il faut bien prendre garde à ce que l'affectation
ne cause pas d'appel à malloc()
(par exemple, en positionnant une
variable déjà allouée).
Ainsi :
$Interrupted = 0; # on s'assure que la variable est allouée $SIG{INT} = sub { $Interrupted++; syswrite(STDERR, "ouch\n", 5); }
Cependant, parce que les appels systèmes sont relancés pas défaut,
vous allez vite vous apercevoir qu'au sein d'un appel système bloquant
comme <FH>, read(), connect(), ou wait(), la seule façon d'en sortir
est via un longjump()
; c'est-à-dire, en causant une exception. Voir
le traitement d'alarme pour un appel bloquant flock()
dans
Signaux in the perlipc manpage, ou le chapitre 6 du Camel.
Si perl a été installé correctement, et que votre librairie d'accès au
masque est écrite proprement, alors les fonctions getpw*() décrites
dans the perlfunc manpage devraient, en théorie, fournir un accès (en lecture
seule) aux mots de passe masqués. Pour changer le fichier, faites une
copie du fichier de masque (son format varie selon les systèmes - voir
passwd(5) pour les détails) et utilisez pwd_mkdb(8)
pour
l'installer (voir pwd_mkdb(8) pour plus de détails).
En supposant que vous tourniez avec des privilèges suffisants, vous
devriez être capables de changer l'heure du système et le temps en
lançant la commande date(1). (Il n'y a pas moyen de positionner
l'heure et la date pour un processus seulement.) Ce mécanisme
fonctionnera sous Unix, MS-DOS, Windows et NT ; sous VMS une commande
équivalente est set time
.
Si par contre vous désirez seulement changer de fuseau horaire, vous pourrez certainement vous en sortir en positionnant une variable d'environnement :
$ENV{TZ} = "MST7MDT"; # unixien $ENV{'SYS$TIMEZONE_DIFFERENTIAL'}="-5" # vms system "trn comp.lang.perl.misc";
sleep()
ou alarm()
de moins d'une seconde ?Pour obtenir une granularité plus fine que la seconde obtenue par la
fonction sleep(), le plus simple est d'utiliser select()
comme décrit
sous select in the perlfunc manpage. Si votre système possède itimers et un
support direct pour syscall(), vous pouvez regarder ce vieil exemple
sous http://www.perl.com/CPAN/doc/misc/ancient/tutorial/eg/itimers.pl.
En général, cela risque d'être difficile. Le module Time::HiRes (disponible sur CPAN) apporte cette fonctionnalité sur certains systèmes.
Si votre système supporte à la fois la fonction syscall()
en Perl et
un appel système tel que gettimeofday(2), alors vous pouvez peut-être
faire quelque chose comme ceci :
require 'sys/syscall.ph';
$TIMEVAL_T = "LL";
$done = $start = pack($TIMEVAL_T, ());
syscall(&SYS_gettimeofday, $start, 0) != -1 or die "gettimeofday: $!";
############################# # FAITES VOS OPERATIONS ICI # #############################
syscall( &SYS_gettimeofday, $done, 0) != -1 or die "gettimeofday: $!";
@start = unpack($TIMEVAL_T, $start); @done = unpack($TIMEVAL_T, $done);
# corriger les microsecondes for ($done[1], $start[1]) { $_ /= 1_000_000 }
$delta_time = sprintf "%.4f", ($done[0] + $done[1] ) - ($start[0] + $start[1] );
atexit()
ou setjmp()/longjmp()
? (traitement d'exceptions)La version 5 de Perl apporte le bloc END, qui peut être utilisé pour simuler atexit(). Le bloc END de chaque paquetage est appelé lorsque le programme ou le fil d'exécution se termine (voir la page the perlmod manpage pour plus de details).
Par exemple, on peut utiliser ceci pour s'assurer qu'un programme filtre est bien parvenu à vider son tampon de sortie sans remplir tout le disque :
END { close(STDOUT) || die "stdout close failed: $!"; }
Par contre, le bloc END n'est pas appelé lorsqu'un signal non capturé tue le programme, donc si vous utilisez les blocs END, vous devriez aussi utiliser :
use sigtrap qw(die normal-signals);
En Perl, le traitement des exceptions s'effectue au travers de
l'opération eval(). Vous pouvez utiliser eval()
en lieu et place de
setjmp, et die()
pour longjmp(). Pour plus de détails sur cela, lire
la section sur les signaux, et plus particulièrement le traitement
limitant le temps de blocage pour un flock()
dans Signaux in the perlipc manpage
et le chapitre 6 du Camel Book.
Si tout ce qui vous intéresse est le traitement des exceptions proprement dit, essayez la bibliothèque exceptions.pl (qui fait partie de la distribution standard de Perl).
Si vous préférez la syntaxe de atexit()
(et désirez rmexit()
aussi),
essayez le module AtExit disponible sur CPAN.
socket()
ne marchent pas sous System V (Solaris) ? Que signifie le message d'erreur ``Protocole non supporté'' ?Certains systèmes basés sur Sys-V, et particulièrement Solaris 2.X, ont redéfini certaines constantes liée aux prises (sockets) et qui étaient des standards de fait. Étant donné que ces constantes étaient communes sur toutes les architectures, elles étaient souvent câblées dans le code perl. La bonne manière de résoudre ce problème est d'utiliser ``use Socket'' pour obtenir les valeurs correctes.
Notez que bien que SunOS et Solaris soient compatibles au niveau des binaires, ces valeurs sont néanmoins différentes. Allez comprendre !
Dans la plupart des cas, on écrit un module externe - voir la réponse à la question ``Où puis-je apprendre à lier du C avec Perl? [h2xs, xsubpp]''. Cependant, si la fonction est un appel système et que votre système supporte syscall(), vous pouvez l'utiliser pour ce faire (documentée dans the perlfunc manpage).
Rappelez-vous de vérifier les modules qui sont livrés avec votre distribution, ainsi que CPAN - quelqu'un a peut-être deja écrit un module pour le faire.
ioctl()
et syscall()
?Historiquement, ceux-ci sont générés par l'outil h2ph, inclus dans les
distributions standard de perl. Ce programme convertit les directives
cpp(1)
du fichier d'inclusion C en un fichier contenant des
définitions de sous-routines, comme &SYS_getitimer, qui peuvent
ensuite être utilisées comme argument de vos fonctions. Cela ne
fonctionne pas parfaitement, mais l'essentiel du travail est fait.
Des fichiers simples comme errno.h, syscall.h, et socket.h
donnent de bons résultats, mais de plus complexes comme ioctl.h
demandent presque toujours une intervention manuelle après coup. Voici
comment installer les fichiers *.ph:
1. devenir super-utilisateur 2. cd /usr/include 3. h2ph *.h */*.h
Si votre système supporte le chargement dynamique, et pour des raisons de portabilité et de sanité, vous devriez plutôt utiliser h2xs (qui fait lui aussi partie de la distribution standard de perl). Cet outil convertit un fichier d'inclusion C en une extension Perl. Voir the perlxstut manpage pour savoir comment débuter avec h2xs.
Si votre système ne support pas le chargement dynamique, vous pouvez néanmoins utiliser h2xs. Voir the perlxstut manpage et the ExtUtils::MakeMaker manpage pour plus d'information (brièvement, utilisez simplement make perl et non un simple make pour reconstruire un perl avec une nouvelle extension statiquement liée).
Certains systèmes d'exploitation ont un bug dans leur noyau qui rend les scripts setuid [NDT : fichiers dont le bit 's' est positionné sur l'exécutable, par exemple avec ``chmod u+s'' sous Unix] non sûrs intrinsèquement. Perl vous offre quelques options (décrites dans the perlsec manpage) pour contourner ce fait sur ces systèmes.
Le module IPC::Open2 (qui fait partie de la distribution perl
standard) est une approche aisée qui utilise en interne les appels
système pipe(), fork()
et exec(). Cependant, soyez sûrs de bien lire
les avertissements concernant les étreintes fatales dans sa
documentation (voir the IPC::Open2 manpage). Voir aussi
Communication Bidirectionnelle avec un autre Processus in the perlipc manpage et
Communication Bidirectionnelle avec Vous-même in the perlipc manpage.
On peut aussi utiliser le module IPC:Open3 (lui aussi dans la distribution standard), mais attention: l'ordre des arguments est différent de celui utilisé par IPC::Open2 (voir the IPC::Open3 manpage).
system()
?Vous confondez system()
avec les guillemets inversés (backticks, ``).
La fonction system()
lance une commande et retourne sa valeur de
sortie (une valeur sur 16 bits : les 7 bits de poids faible indiquent
le signal qui a tué le processus le cas échéant, et les 8 bits de
poids fort sont la valeur de sortie effective). Les guillemets
inversés (``) lancent une commande et retournent ce que cette commande
a émis sur STDOUT.
$exit_status = system("mail-users"); $output_string = `ls`;
Il y a trois moyens fondamentaux de lancer une commande externe :
system $cmd; # avec system() $output = `$cmd`; # avec les guillemets inversés (``) open (PIPE, "cmd |"); # avec open()
Avec system(), STDOUT et STDERR vont tous deux aller là où ces
descripteurs sont dirigés dans le script lui-même, sauf si la commande
les redirige par ailleurs. Les guillemets inversés et open()
lisent
seulement la sortie sur STDOUT de votre commande.
Avec ces routines, vous pouvez changer les descripteurs de fichier avec l'appel :
open(STDOUT, ">logfile"); system("ls");
ou vous pouvez utiliser les redirections du shell de Bourne :
$output = `$cmd 2>some_filè; open (PIPE, "cmd 2>some_file |");
Vous pouvez aussi utiliser les redirections de fichier pour rendre STDERR un synonyme de STDOUT :
$output = `$cmd 2>&1`; open (PIPE, "cmd 2>&1 |");
Cependant, vous ne pouvez pas simplement ouvrir STDERR en synonyme de STDOUT depuis votre programme Perl, et ne pas recourir ensuite à la redirection en shell. Ceci ne marche pas :
open(STDERR, ">&STDOUT"); $alloutput = `cmd args`; # stderr n'est toujours pas capturé
Cela échoue parce que open()
rend STDERR un synonyme de STDOUT au
moment où l'appel à open()
a été effectué. Les guillemets inversés
redirigent ensuite STDOUT vers une chaîne, mais ne changent pas STDERR
(qui va toujours là où allait le STDOUT d'origine).
Notez bien que vous devez utiliser la syntaxe de redirection du
shell de Bourne (sh(1)) dans les guillemets inversés, et non celle de
csh(1)
! Des précisions sur les raisons pour lesquelles Perl utilise
le shell de Bourne pour system()
et les guillemets inversés, ainsi que
lors des ouvertures de tubes, se trouvent dans
http://www.perl.com/CPAN/doc/FMTEYEWTK/versus/csh.whynot .
Pour capturer à la fois le STDOUT et le STDERR d'une commande :
$output = `cmd 2>&1`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 2>&1 |"); # inversés, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour capturer seulement le STDOUT et jeter le STDERR d'une commande :
$output = `cmd 2>/dev/null`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 2>/dev/null |"); # inversés, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour capturer seulement le STDERR et jeter le STDOUT d'une commande :
$output = `cmd 2>&1 1>/dev/null`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 2>&1 1>/dev/null |"); # inversés, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour échanger le STDOUT et le STDERR d'une commande afin d'en capturer le STDERR mais laisser le STDOUT sortir à la place du STDERR d'origine :
$output = `cmd 3>&1 1>&2 2>&3 3>&-`; # soit avec des guillemets $pid = open(PH, "cmd 3>&1 1>&2 2>&3 3>&-|");# inversés, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour lire le STDOUT et le STDERR d'une commande séparément, il est plus facile et sûr de les rediriger chacun dans un fichier, et ensuite de les lire lorsque la commande est terminée :
system("program args 1>/tmp/program.stdout 2>/tmp/program.stderr");
L'ordre est important dans tout ces exemples. Cela est dû au fait que le shell prend toujours en compte les redirections en les lisant strictement de gauche à droite.
system("prog args 1>tmpfile 2>&1"); system("prog args 2>&1 1>tmpfile");
La première commande redirige à la fois la sortie standard et la sortie d'erreur dans le fichier temporaire. La seconde commande n'y envoie que la sortie standard d'origine, et la sortie d'erreur d'origine se retrouve envoyé vers la sortie standard d'origine.
open()
ne retourne-t-il pas d'erreur lorsque l'ouverture du tube échoue ?Parce que l'ouverture du tube s'effectue en deux temps : d'abord Perl
appelle fork()
pour lancer un nouveau processus, puis ce nouveau
processus appelle exec()
pour lancer le programme que vous voulez
effectivement lancer. La première étape rapporte un succès ou un échec
à votre processus, open()
ne peut donc vous informer que sur la
réussite ou l'échec du fork().
Pour savoir si le exec()a réussi, il vous faudra capturer SIGCHLD et
lancer wait()
pour lire la valeur de sortie. Vous devriez aussi
capturer SIGPIPE si vous écrivez vers le fils -- vous pourriez vous
rendre compte que l'exec() a échoué qu'au moment de ladite écriture.
Tout cela est documenté dans the perlipc manpage.
Dans certains cas, même ceci ne fonctionne pas. Si le second argument
d'un open()
sur un tube contient des métacaractères du shell, perl
réalise le fork(), puis lance un shell via exec()
pour décoder les
métacaractères et finalement lance le programme désiré. Dès lors,
quand vous appelez wait(), vous ne pouvez plus qu'apprendre si le
shell a bien été démarré. Le mieux est encore d'éviter les
métacaractères du shell.
Sur des systèmes qui suivent plutôt le paradigme de spawn(), open()
pourrait faire ce que vous en attendez -- sauf si perl utilisait un
shell pour lancer votre commande. Dans ce cas, la description faite
pour fork()/exec()
s'appliquerait aussi ici.
Strictement parlant, non. Par contre, stylistiquement parlant, ce n'est pas un bon moyen d'écrire du code maintenable parce que les guillemets inversés ont une valeur de retour (potentiellement gigantesque), et vous l'ignorez. Cela peut aussi ne pas être efficace, puisque vous devez lire toutes les lignes émises par la commande, allouer de la mémoire pour elles, et finalement les jeter. Trop de gens sont souvent abusés par :
`cp file file.bak`;
Et ils se disent : ``Voilà, je vais toujours utiliser les guillemets
inversés pour lancer mes programmes''. Mauvaise idée : les guillemets
inversés sont là pour capturer la sortie des programmes ; c'est la
fonction system()
qui est destinée à lancer des programmes.
Considérons la ligne suivante :
`cat /etc/termcap`;
Ici, la sortie n'est assignée à aucune variable, donc c'est juste une
perte de mémoire (temporaire). Sans compter qu'on a oublié de
vérifier la valeur de $?
pour savoir si le programme s'était bien
déroulé. Même si l'on avait écrit :
print `cat /etc/termcap`;
Dans la plupart des cas, cela pourrait et devrait probablement être écrit ainsi :
system("cat /etc/termcap") == 0 or die "cat program failed!";
Ce qui permet d'avoir la sortie rapidement (au fur et à mesure de sa génération, au lieu d'avoir à attendre jusqu'à la fin) et vérifie aussi la valeur de sortie.
Avec system()
vous avez aussi un contrôle direct sur une possible
interprétation de méta-caractères, alors que ce n'est pas permis avec
des guillemets inversés.
C'est un peu rusé. Au lieu d'écrire
@ok = `grep @opts '$search_string' @filenames`;
il faut procéder ainsi :
my @ok = (); if (open(GREP, "-|")) { while (<GREP>) { chomp; push(@ok, $_); } close GREP; } else { exec 'grep', @opts, $search_string, @filenames; }
De même qu'avec system(), il n'y a aucune intervention du shell lorsqu'on donne une liste d'arguments à exec(). D'autres exemples de ceci se trouvent dans Ouvertures Sûres d'un Tube in the perlipc manpage.
Notez que si vous êtes coincés sous Microsoft, aucune solution à ce problème vexant n'est seulement possible. Même si Perl devait émuler fork(), vous seriez toujours coincés, parce que Microsoft ne fournit aucune API du style argc/argv. Leurs API refont toujours l'analyse à partir d'une chaîne simple, ce qui est fondamentalement mauvais, mais il est peu probable que vous puissiez convaincre les Dieux de Redmond de le reconnaître et de régler ce problème pour vous.
Parce que certaines implémentations de stdio positionnent des
indications d'erreur et de fin de fichier qui demandent à être
annulées d'abord. Le module POSIX définit clearerr()
que l'on peut
utiliser. C'est aussi la façon correcte de traiter ce problème.
Voici d'autres alternatives, moins fiables :
$where = tell(LOG); seek(LOG, $where, 0);
Apprenez Perl et réécrivez le. Sérieusement, il n'y a pas de convertisseur simple. Des choses compliquées en shell sont simples en Perl, et cette complexité même rendrait l'écriture d'un convertisseur shell->perl quasi impossible. En réécrivant le programme, vous penserez plus à ce que vous désirez réellement faire, et vous vous affranchirez du paradigme de flots de données mis bout à bout propre au shell, qui, bien que pratique pour certains problèmes, est à l'origine de nombreuses inefficacités.
Essayez les modules Net::FTP, TCP::Client et Net::Telnet (disponibles sur CPAN). Pour émuler le protocole telnet, on s'aidera de http://www.perl.com/CPAN/scripts/netstuff/telnet.emul.shar, mais il est probablement plus facile d'utiliser Net::Telnet directement.
Si tout ce que vous voulez faire est prétendre d'être telnet mais n'avez pas du tout besoin de la négociation initiale, alors l'approche classique bi-processus suffira :
use IO::Socket; # nouveau dans 5.004 $handle = IO::Socket::INET->new('www.perl.com:80') || die "can't connect to port 80 on www.perl.com: $!"; $handle->autoflush(1); if (fork()) { # XXX: undef signifie un échec select($handle); print while <STDIN>; # tout ce qui vient de stdin va vers la prise } else { print while <$handle>; # tout ce qui vient de la prise va vers stdout } close $handle; exit;
Il était une fois une librairie appelée chat2.pl (incluse dans la distribution standard de perl) qui ne fut jamais vraiment terminée. Si vous la trouvez quelque part, ne l'utilisez pas. De nos jours, il est plus rentable de regarder du côté du module Expect, disponible sur CPAN, qui requiert aussi deux autres modules de CPAN, IO::Pty and IO::Stty.
Tout d'abord, notez que si vous faites cela pour des raisons de sécurité (afin d'empêcher les autres de voir des mots de passe, par exemple), alors vous feriez mieux de réécrire votre programme de façon à assurer que les données critiques ne sont jamais passées comme argument. Cacher ces arguments ne rendra jamais votre programme complètement sûr.
Pour vraiment altérer la ligne de commande visible, on peut assigner quelque chose à la variable $0, ainsi que documenté dans the perlvar manpage. Cependant, cela ne marchera pas sur tous les systèmes d'exploitation. Des logiciels démons comme sendmail y placent leur état, comme dans :
$0 = "orcus [accepting connections]";
En supposant que votre système autorise ce genre de chose, il suffit d'envoyer un signal approprié à ce processus (voir kill in the perlfunc manpage). Il est d'usage d'envoyer d'abord un signal TERM, d'attendre un peu, et ensuite seulement d'envoyer le signal KILL pour y mettre fin.
Si par processus démon vous entendez un processus qui s'est détaché (dissocié de son terminal de contrôle), alors le mode opératoire suivant marche en général sur la plupart des systèmes Unix. Les utilisateurs de plate-forme non-Unix doivent regarder du côté du module Votre_OS::Process pour des solutions alternatives.
fork && exit;
Le module Proc::Daemon, disponible sur le CPAN, fournit une fonction qui réalise ces actions pour vous.
Voir le script eg/nih (inclus dans la distribution source de perl).
Bonne question. Parfois -t STDIN
et -t STDOUT
peuvent donner
quelque indice, parfois non.
if (-t STDIN && -t STDOUT) { print "Now what? "; }
Sur les systèmes POSIX, on peut tester son groupe de processus pour voir s'il correspond au groupe du terminal de contrôle comme suit :
use POSIX qw/getpgrp tcgetpgrp/; open(TTY, "/dev/tty") or die $!; $tpgrp = tcgetpgrp(fileno(*TTY)); $pgrp = getpgrp(); if ($tpgrp == $pgrp) { print "foreground\n"; } else { print "background\n"; }
Utiliser la fonction alarm(), probablement avec le recours à un traitement de signal, comme documenté dans Signaux in the perlipc manpage et le chapitre 6 du Camel Book. On peut aussi utiliser le module plus flexible Sys::AlarmCall, disponible sur CPAN.
Utiliser le module BSD::Resource de CPAN.
Utiliser le collecteur de Signaux in the perlipc manpage pour appeler wait()
lorsque le signal SIGCHLD est reçu, ou bien utiliser la technique du
double fork()
décrite dans fork in the perlfunc manpage.
Il y a une vaste quantité d'excellentes interfaces vers des bases de données SQL. Voir les modules DBD::* disponibles sur http://www.perl.com/CPAN/modules/dbperl/DBD . Beaucoup d'informations sur tout cela sont disponibles sur http://www.symbolstone.org/technologia/perl/DBI/ .
system()
avec un control-C ?Ce n'est pas possible. Vous devez imiter l'appel à system()
vous-même
(voir the perlipc manpage pour un exemple de code) et ensuite fournir votre
propre routine de traitement pour le signal INT qui passera le signal
au sous-processus. Ou vous pouvez vérifier si ce signal a été reçu :
$rc = system($cmd); if ($rc & 127) { die "signal death" }
Si vous avez assez de chance pour utiliser un système supportant les
lectures non bloquantes (ce qui est le cas de la plupart des systèmes
Unix), vous devez simplement utiliser les attributs O_NDELAY ou
O_NONBLOCK du module Fcntl en les spécifiant à sysopen()
:
use Fcntl; sysopen(FH, "/tmp/somefile", O_WRONLY|O_NDELAY|O_CREAT, 0644) or die "can't open /tmp/somefile: $!":
La façon la plus simple est qu'un module lui aussi appelé CPAN le fasse pour vous. Ce module est livré avec les versions de perl 5.004 ou mieux. Pour installer manuellement le module CPAN, ou tout autre module de CPAN qui se comporte normalement, suivez les étapes suivantes :
perl Makefile.PL
make
make test
make install
Si votre version de perl est compilée sans support pour le chargement dynamique de librairies, alors il vous faudra remplacer l'étape 3 (make) par make perl et vous obtiendrez un nouvel exécutable perl avec votre extension liée statiquement.
Voir the ExtUtils::MakeMaker manpage pour plus de détails sur les extensions de fabrication. Voir aussi la question suivante.
Perl offre différentes solutions pour inclure du code d'un fichier dans un autre. Voici les différences entre les quelques constructions disponibles pour l'inclusion :
1) "do $file" ressemble à "eval `cat $filè", sauf que le premier: 1.1: cherche dans @INC et met à jour %INC. 1.2: entoure le code eval()ué d'une portée lexicale *indépendante*.
2) "require $file" ressemble à "do $file", sauf que le premier: 2.1: s'arrange pour éviter de charger deux fois un même fichier. 2.2: lance une exception si la recherche, la compilation ou l'exécution de $file échoue.
3) "require Module" ressemble à "require 'Module.pm'", sauf que le premier: 3.1: traduit chaque "::" en votre séparateur de répertoire. 3.2: indique au compilateur que Module est une classe, passible d'appels indirects.
4) "use Module" ressemble à "require Module", sauf que le premier: 4.1: charge le module à la phase de compilation, et non à l'exécution. 4.2: importe ses symboles et sémantiques dans la paquetage courant.
En général, on utilise use
avec un module Perl adéquat.
Lorsque vous fabriquez les modules, utilisez l'option PREFIX à la phase de génération de Makefiles :
perl Makefile.PL PREFIX=/u/mydir/perl
puis, ou bien positionnez la variable d'environnement PERL5LIB avant de lancer les scripts utilisant ces modules/bibliothèques (voir the perlrun manpage), ou bien utilisez :
use lib '/u/mydir/perl';
C'est presque la même chose que :
BEGIN { unshift(@INC, '/u/mydir/perl'); }
sauf que le module lib vérifie les sous-répertoires dépendants de la machine. Voir le pragma the lib manpage de Perl pour plus d'information.
use FindBin; use lib "$FindBin::Bin"; use vos_propres_modules;
Voici les moyens suggérés de modifier votre chemin de recherche :
la variable d'environnement PERLLIB la variable d'environnement PERL5LIB l'option perl -Idir sur la ligne de commande le pragma use lib, comme dans use lib "$ENV{HOME}/ma_propre_biblio_perl";
Ce dernier est particulièrement utile, parce qu'il prend en compte les fichiers propres à une architecture donnée. Le module pragmatique lib.pm a été introduit dans la version 5.002 de Perl.
C'est un fichier à la mode de perl4 définissant des contantes pour la
couche réseau du système. Il est parfois construit en utilisant h2ph
lorsque Perl est installé, mais d'autres fois il ne l'est pas. Les
programmes modernes utilisent use Socket;
à la place.
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Raphaël Manfredi <Raphael_Manfredi@grenoble.hp.com>, Roland Trique <roland.trique@uhb.fr> (mise à jour).
Simon Washbrook, Gérard Delafond.
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