perldebug - Débogage de Perl
Tout d'abord, avez-vous essayé d'utiliser l'option -w ?
Si vous invoquez Perl avec l'option -d, votre script tournera dans le débogueur de sources Perl. Il fonctionne comme un environnement Perl interactif, demandant des commandes de débogage qui vous laissent examiner le code source, placer des points d'arrêt, obtenir des traces des états passés de la pile, changer les valeurs des variables, etc. C'est si pratique que vous lancez souvent le débogueur tout seul juste pour tester interactivement des constructions en Perl afin de voir ce qu'elles font. Par exemple :
$ perl -d -e 42
En Perl, le débogueur n'est pas un programme séparé à la façon dont c'est habituellement le cas dans l'environnement compilé typique. À la place, l'option -d dit au compilateur d'insérer des informations sur le source dans les arbres d'analyse qu'il va donner à l'interpréteur. Cela signfie que votre code doit d'abord se compiler correctement pour que le débogueur travaille dessus. Puis lorsque l'interpréteur démarre, il précharge une bibliothèque Perl spéciale contenant le débogueur lui-même.
Le programme s'arrêtera juste avant la première instruction de son exécution (mais voyez plus bas en ce qui concerne les instructions pendant la compilation) et vous demandera d'entrer une commande de débogage. Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, lorsque le débogueur s'arrête et vous montre une ligne de code, il affiche toujours la ligne qu'il est sur le point d'exécuter, plutôt que celle qu'il vient juste d'exécuter.
Toute commande non reconnue par le débogueur est directement exécutée
eval
uée) comme du code Perl dans le paquetage courant (Le débogueur utilise
le paquetage DB pour gérer les informations sur son propre état).
Tout espace blanc précédant ou suivant un texte entré au prompt du débogueur
est d'abord supprimé avant tout autre traitement. Si une commande de débogage
coïncide avec une fonction de votre propre programme, faites précéder
simplement la fonction par quelque chose qui n'a pas l'air d'une commande de
débogage, tel qu'un ;
, ou peut-être un +
, ou en l'encadrant avec des
parenthèses ou des accolades.
Le débogueur comprend les commandes suivantes :
Si vous fournissez une autre commande de débogage comme argument de la
commande h
, elle affichera uniquement la description de cette
commande. L'argument spécial h h
produira un listage d'aide plus compact,
conçu pour tenir en un seul écran.
Si la sortie de la commande h
(ou de toute commande, en fait) est plus
longue que votre écran, faites-la précéder d'un symbole de tube pour qu'elle
soit affichée page par page, comme dans
DB> |h
Vous pouvez changer le programme de pagination utilisé via la commande O
pager=...
.
print {$DB::OUT} expr
dans le paquetage courant. Cela signifie
en particulier que, puisque c'est simplement la propre fonction print
de
Perl, les structures de données imbriquées et les objets ne sont pas affichés,
contrairement à ce qui se passe avec la commande x
.
Le handle de fichier DB::OUT
est ouvert vers /dev/tty, quelle que soit
la redirection possible de STDOUT.
print
. Voir Dumpvalue si vous aimeriez faire cela vous-même.
Le format de sortie est gouverné par de multiples options décrites sous « Options Configurables ».
main
) en utilisant un joli afficheur de données (les hachages
montrent leurs couples clé-valeur de façon que vous voyiez qui correspond à
qui, les caractères de contrôle sont rendus affichables, etc.). Assurez-vous
de ne pas placer là de spécificateur de type (comme $
), mais juste les noms
de symboles, comme ceci :
V DB filename line
Utilisez ~pattern
et !pattern
pour avoir des expressions rationnelles
positives et négatives.
Ceci est similaire au fait d'appeler la commande x
pour chaque variable
applicable.
V currentpackage [vars]
.
PrintRet
est mise (valeur par défaut).
n
ou s
.
incr+1
lignes en commençant à min
.
min
à max
. l -
est synonyme de -
.
eval
. Si filename n'est pas un chemin complet tel que trouvé dans les
valeurs de %INC, il est considéré être une expression rationnelle.
O
option AutoTrace
).
b 237 $x > 30 b 237 ++$count237 < 11 b 33 /pattern/i
1. vérifie la présence d'un point d'arrêt sur cette ligne 2. affiche la ligne si nécessaire (trace) 3. effectue toutes les actions associées à cette ligne 4. interroge l'utilisateur en cas de point d'arrêt ou de pas à pas 5. évalue la ligne
Par exemple, ceci affichera $foo chaque fois que la ligne 53 sera passée :
a 53 print "DB FOUND $foo\n"
1
.
O
+pager="less -MQeicsNfr"
pour appeler less avec ces options
spécifiques. Vous pouvez utiliser des apostrophes ou des guillemets, mais si
vous le faites, vous devez protéger toutes les occurrences d'apostrophes ou de
guillemets (respectivement) dans la valeur, ainsi que les échappements les
précédant immédiatement mais ne devant pas les protéger. En d'autres termes,
vous suivez les règles de guillemettage indépendamment du symbole ;
e.g. : O option='this isn\'t bad'
or O option="She said, \"Isn't
it?\""
.
Pour des raisons historiques, le =value
est optionnel, mais a pour valeur
par défaut 1 uniquement lorsque cette valeur est sûre -- c'est-à-dire
principalement pour les options booléennes. Il vaut toujours mieux affecter
une valeur spécifique en utilisant =
. L'option
peut être abrégé, mais ne
devrait probablement pas l'être par souci de clarté. Plusieurs options peuvent
être définies ensemble. Voir « Options Configurables » pour en trouver une
liste.
command
est absent, toutes les actions sont effacées !
command
est absent, toutes les
actions sont effacées !
command
est absent, toutes les
actions sont effacées !
Puisque cette commande est en quelque sorte nouvelle, un avertissement est
généré s'il apparaît que vous avez accidentellement entré un bloc. Si c'est ce
que vous vouliez faire, écrivez-le sous la forme ;{ ... }
ou même do {
... }
.
O recallCommand
.
O shellBang
. Notez que le shell courant de
l'utilisateur (en fait, sa variable $ENV{SHELL}
) sera utilisé, ce qui peut
interférer avec une interprétation correcte du statut ou du signal de sortie
et les informations de coredump.
exit
deux fois peut fonctionner.
Placez l'option inhibit_exit
à 0 si vous voulez être en mesure de sauter
jusqu'à la fin du script. Vous pouvez aussi avoir besoin de placer $finished à
0 si vous voulez avancer pas à pas dans la destruction globale.
exec()
utant une nouvelle session. Nous essayons
de maintenir votre historique en cours de route, mais certains réglages
internes et les options de la ligne de commande peuvent être perdus.
Les réglages suivants sont actuellement préservés : l'historique, les points d'arrêt, les actions, les options du débogueur, et les options de ligne de commande de Perl -w, -I, and -e.
|dbcmd
mais un select
temporaire de DB::OUT est réalisé.
= quit q
ou liste les alias définis.
Config
sont utilisées pour invoquer man via le
MANPATH correct ou l'option -M manpath. Les recherches ratées de la
forme XXX
correspondant à des pages de manuel connues de la forme
perlXXX seront réessayées. Ceci vous permet de taper man debug
ou man
op
depuis le débogueur.
Sur les systèmes traditionnellement privés d'une commande man utilisable, le débogueur invoque perldoc. Cette détermination est occasionnellement incorrecte à cause de vendeurs récalcitrants ou, de façon plus fort à propos, du fait d'utilisateurs entreprenants. Si vous tombez dans une de ces catégories, fixez simplement manuellement la variable $DB::doccmd pour qu'elle pointe vers le visualisateur permettant de lire la documentation Perl sur votre système. Ceci peut être placé dans un fichier rc, ou défini via une affectation directe. Nous attendons toujours un exemple fonctionnel de quelque chose ressemblant à :
$DB::doccmd = 'netscape -remote http://something.here/';
Le débogueur a de nombreuses options définissables via la commande O
, soit
de façon interactive, soit via l'environnement ou un fichier rc.
recallCommand
, ShellBang
!
, ce qui est
malheureux.
pager
|
). Par
défaut, $ENV{PAGER}
sera utilisé. Puisque le debogueur utilise les
caractéristiques de votre terminal courant pour les caractères gras et le
soulignement, si le pager choisi ne transmet pas sans changements les
séquences d'échappement, la sortie de certaines commandes du débogueur ne
seront plus lisibles après qu'elles aient traversé le pager.
tkRunning
signalLevel
, warnLevel
, dieLevel
Pour désactiver ce mode sûr par défaut, placez ces valeurs à quelque chose
supérieur à 0. À un niveau de 1, vous obtenez une trace pour tous les types
d'avertissements (c'est souvent gênant) et toutes les exceptions (c'est
souvent pratique). Malheureusement, le débogueur ne peut pas discerner les
exceptions fatales et non-fatales. Si dieLevel
vaut 1, alors vos exceptions
non-fatales sont aussi tracées et altérées sans cérémonie si elle proviennent
de chaînes eval
uées ou de tout type d'eval
à l'intérieur des modules que
vous essayez de charger. Si dieLevel
est à 2, le débogueur ne se soucie pas
de leur provenance : il usurpe vos handlers d'exceptions et affiche une
trace, puis modifie toutes les exceptions avec ses propres
embellissements. Ceci peut être utile pour certaines traces particulières,
mais tend à désespérément détruire tout programme qui prend au sérieux sa
gestion des exceptions.
AutoTrace
t
, mais pouvant être mise dans
PERLDB_OPTS
).
LineInfo
|visual_perl_db
), alors un court message est
utilisé. C'est le mécanisme mis en oeuvre pour interagir avec un éditeur
esclave ou un débogueur visuel, comme les hooks spéciaux de vi
ou
d'emacs
, ou le débogueur graphique ddd
.
inhibit_exit
PrintRet
r
s'il est mis (par défaut).
ornaments
frame
frame & 2
est faux, les messages sont affichés
uniquement lors de l'entrée (L'affichage à la sortie peut être utile si les
messages sont entrecroisés).
Si frame & 4
est faux, les arguments des fonctions sont affichés en plus du
contexte et des infos sur l'appelant. Si frame & 8
est faux, les FETCH
surchargés chaînifiés
(stringify) et liés
(tie, NDT) sont autorisés sur
les arguments affichés. Si frame & 16
est faux, la valeur de retour du
sous-programme est affichée.
La longueur à partir de laquelle la liste d'arguments est tronquée est régie par l'option suivante :
maxTraceLen
frame
est mis.
Les options suivantes affectent ce qui se produit avec les commandes V
,
X
, et x
:
arrayDepth
, hashDepth
compactDump
, veryCompact
compactDump
est
utilisé, les tableaux courts peuvent être affichés sur une seule ligne.
globPrint
DumpDBFiles
DumpPackages
DumpReused
quote
, HighBit
, undefPrint
quote
est
auto
; on peut permettre le vidage soit entre guillemets, soit entre
apostrophes en la fixant à "
ou '
respectivement. Par défaut, les
caractères dont le bit de poids fort est mis sont affichés tels quels.
UsageOnly
Pendant le démarrage, les options sont initialisées à partir de
$ENV{PERLDB_OPTS}
. Vous pouvez y placer les options d'initialisation
TTY
, noTTY
, ReadLine
, et NonStop
.
Si votre fichier rc contient :
parse_options("NonStop=1 LineInfo=db.out AutoTrace");
alors votre script s'exécutera sans intervention humaine, plaçant les
informations de trace dans le fichier db.out (Si vous l'interrompez, vous
avez intérêt à réinitialiser LineInfo
sur /dev/tty si vous voulez voir
quelque chose).
TTY
noTTY
NonStop
, sans se connecter à
un TTY. En cas d'interruption (ou si le contrôle passe au débogueur via un
réglage explicite de $DB::signal ou de $DB::single par le script Perl), il se
connecte au TTY spécifié par l'option TTY
au démarrage, ou à un TTY trouvé
lors de l'exécution en utilisant le module Term::Rendezvous
de votre choix.
Ce module doit implémenter une méthode appelée new
qui retourne un objet
contenant deux méthodes : IN
et OUT
. Celles-ci devraient retourner
deux handles de fichiers à utiliser pour déboguer les entrées et sorties,
respectivement. La méthode new
devrait inspecter un argument contenant la
valeur de $ENV{PERLDB_NOTTY}
au démarrage, ou de "/tmp/perldbtty$$"
autrement. Ce fichier n'est pas inspecté du point de vue de la correction de
son appartenance, des risques de sécurité sont donc théoriquement possibles.
ReadLine
NonStop
Voici un exemple de l'utilisation de la variable $ENV{PERLDB_OPTS}
:
$ PERLDB_OPTS="NonStop frame=2" perl -d myprogram
Ceci exécutera le script myprogram sans intervention humaine, affichant
l'arbre des appels avec leurs points d'entrée et de sortie. Notez que
NonStop=1 frame=2
est équivalent à N f=2
, et qu'à l'origine, les options
ne pouvait être abrégées que par leur première lettre (modulo les options
Dump*
). Il est néanmoins recommandé que vous les énonciez toujours
complètement dans un souci de lisibilité et de compatibilité future.
D'autres exemples incluent
$ PERLDB_OPTS="NonStop frame=2" perl -d myprogram
qui exécute le script de façon non interactive, affichant les infos à chaque
entrée dans un sous-programme et pour chaque ligne exécutée du fichier appelé
listing (Si vous l'interrompez, vous feriez mieux de réinitialiser
LineInfo
vers quelque chose d'« interactif » !).
D'autres exemples incluent (en utilisant la syntaxe standard du shell pour montrer les valeurs des variables d'environnement) :
$ ( PERLDB_OPTS="NonStop frame=1 AutoTrace LineInfo=tperl.out" perl -d myprogram )
qui peut être utile pour déboguer un programme qui utilise lui-même
Term::ReadLine
. N'oubliez pas de détacher le shell du TTY dans la fenêtre
qui correspond à /dev/ttyXX, en entrant une commande comme, disons
$ sleep 1000000
Voir « Éléments Internes du Débogueur » dans la page de manuel perldebguts pour plus de détails.
DB<8>
ou même
DB<<17>>
où ce nombre est le numéro de la commande, que vous utiliseriez pour y accéder
avec le mécanisme intégré d'historique à la mode de csh. Par exemple,
!17
répéterait la commande numéro 17. La profondeur des signes inférieur à
et supérieur à indique la profondeur d'imbrication du débogueur. Vous pouvez
obtenir plus d'un ensemble de signes d'inégalité, par exemple, si vous êtes
déjà sur un point d'arrêt et que vous affichez le résultat d'un appel de
fonction qui lui-même contient un point d'arrêt, ou si vous sautez dans une
expression via la commande s/n/t expression
.
DB<1> for (1..4) { \ cont: print "ok\n"; \ cont: } ok ok ok ok
Notez que cette affaire de protection d'une fin de ligne est spécifique aux commandes interactives tapées dans le débogueur.
T
:
$ = main::infested called from file `Ambulation.pm' line 10 @ = Ambulation::legs(1, 2, 3, 4) called from file `camel_flea' line 7 $ = main::pests('bactrian', 4) called from file `camel_flea' line 4
Le caractère à gauche ci-dessus indique le contexte dans lequel la fonction a
été appelée, avec $
et @
désignant les contextes scalaires et de liste
respectivement, et .
un contexte vide (qui est en fait une sorte de
contexte scalaire). L'affichage ci-dessus signifie que vous étiez dans la
fonction main::infested
lorsque vous avez effectué le vidage de la pile, et
qu'elle a été appelée dans un contexte scalaire à la ligne 10 du fichier
Ambulation.pm, mais sans aucun argument, ce qui indique qu'elle a été
appelée en tant que &infested
. La ligne suivante de la pile montre que la
fonction Ambulation::legs
a été appelée dans un contexte de liste depuis le
fichier camel_flea, avec quatre arguments. La dernière ligne montre que
main::pests
a été appelée dans un contexte scalaire, elle aussi depuis
camel_flea, mais à la ligne 4.
Si vous exécutez la commande T
depuis l'intérieur d'une instruction use
active, la trace contiendra à la fois une ligne pour require
et une ligne
pour eval
.
l
peut produire :
DB<<13>> l 101: @i{@i} = (); 102:b @isa{@i,$pack} = () 103 if(exists $i{$prevpack} || exists $isa{$pack}); 104 } 105 106 next 107==> if(exists $isa{$pack}); 108 109:a if ($extra-- > 0) { 110: %isa = ($pack,1);
Les lignes sur lesquelles on peut placer un point d'arrêt sont indiquées avec
:
. Les lignes ayant un point d'arrêt sont indiquées par b
et celles
ayant une actions par a
. La ligne sur le point d'être exécutée est indiquée
par =>
.
frame
est utilisée, le débogueur affiche les entrées dans
les sous-programmes (et optionnellement les sorties) dans des styles
différents. Voir la page de manuel perldebguts pour des exemples incroyablement longs de tout
ceci.
Si vous avez des instructions exécutables lors de la compilation (comme du
code contenu dans un bloc BEGIN ou CHECK ou une instruction use
), elles ne
seront pas
stoppées par le débogueur, bien que les require
s et les blocs
INIT le soient, et les instructions de compilation peuvent être tracées avec
l'option AutoTrace
mise dans PERLDB_OPTS
. Depuis votre propre code Perl,
toutefois, vous pouvez transférer de nouveau le contrôle au débogueur en
utilisant l'instruction suivante, qui est inoffensive si le débogueur n'est
pas actif :
$DB::single = 1;
Si vous fixez $DB::single
à 2, cela équivaut à avoir juste tapé la commande
n
, tandis qu'une valeur de 1 représente la commande s
. La variable
$DB::trace
devrait être mise à 1 pour simuler le fait d'avoir tapée la
commande t
.
Une autre façon de déboguer le code exécutable lors de la compilation est de démarrer le débogueur, de placer un point d'arrêt sur le load d'un module :
DB<7> b load f:/perllib/lib/Carp.pm Will stop on load of `f:/perllib/lib/Carp.pm'.
puis de redémarrer le débogueur en utilisant la commande R
(si
possible). On peut utiliser b compile subname
pour obtenir la même chose.
Le débogueur contient probablement suffisamment de hooks de configuration pour
que vous n'ayez jamais à le modifier vous-même. Vous pouvez changer le
comportement du débogueur depuis le débogueur lui-même, en utilisant sa
commande O
, depuis la ligne de commande via la variable d'environnement
PERLDB_OPTS
, et par des fichiers de personnalisation.
Vous pouvez réaliser une certaine personnalisation en installant un fichier .perldb contenant du code d'initialisation. Par exemple, vous pourriez créer des alias ainsi (le dernier en est un que tout le monde s'attend à y voir) :
$DB::alias{'len'} = 's/^len(.*)/p length($1)/'; $DB::alias{'stop'} = 's/^stop (at|in)/b/'; $DB::alias{'ps'} = 's/^ps\b/p scalar /'; $DB::alias{'quit'} = 's/^quit(\s*)/exit/';
Vous pouvez changer les options de .perldb en utilisant des appels comme celui-ci :
parse_options("NonStop=1 LineInfo=db.out AutoTrace=1 frame=2");
Le code est exécuté dans le paquetage DB
. Notez que .perldb est traité
avant PERLDB_OPTS
. Si .perldb définit le sous-programme afterinit
,
cette fonction est appelée après que l'initialisation du débogueur soit
terminée. .perldb peut être contenu dans le répertoire courant, ou dans le
répertoire home. Puisque ce fichier est utilisé par Perl et peut contenir des
commandes arbitraires, pour des raisons de sécurité, il doit être la propriété
du superutilisateur ou de l'utilisateur courant, et modifiable par personne
d'autre que son propriétaire.
Si vous voulez modifier le débogueur, copiez et renommez perl5db.pl dans la
bibliothèque Perl et bidouillez-le à coeur joie. Vous voudrez ensuite fixer
votre variable d'environnement PERL5DB
pour qu'elle dise quelque chose
comme ceci :
BEGIN { require "myperl5db.pl" }
En dernier recours, vous pouvez aussi utiliser PERL5DB
pour personnaliser
le débogueur en modifiant directement des variables internes ou en appelant
des fonctions du débogueur.
Notez que toute variable ou fonction n'étant pas documentée ici (ou dans la page de manuel perldebguts) est considérée réservée à un usage interne uniquement, et est sujette en tant que telle à des modifications sans préavis.
Tel que Perl est distribué, le seul historique de ligne de commande fourni est simpliste, vérifiant la présence de points d'exclamation en début de ligne. Toutefois, si vous installez les modules Term::ReadKey et Term::ReadLine du CPAN, vous aurez des possibilités d'édition comparables à celle que fournit le programme readline(3) du projet GNU. Recherchez-les dans le répertoire modules/by-module/Term du CPAN. Ceux-ci ne supportent toutefois pas l'édition normale de ligne de commande de vi.
Une complétion rudimentaire de la ligne de commande est aussi disponible. Malheureusement, les noms des variables lexicales ne sont pas disponibles dans la complétion.
Si la version d'emacs de la FSF est installée sur votre système, il peut interagir avec le débogueur Perl pour fournir un environnement de développement intégré cousin de ses interactions avec les débogueurs C.
Perl est aussi fourni avec un fichier de démarrage pour faire agir emacs comme un éditeur dirigé par la syntaxe comprenant (en partie) la syntaxe de Perl. Regardez dans le répertoire emacs de la distribution des sources de Perl.
Une configuration similaire de Tom Christiansen pour l'interaction avec toute version de vi et du X window system est aussi disponible. Celle-ci fonctionne de façon similaire au support multifenêtré intégré que fournit emacs, où c'est le débogueur qui dirige l'interface. Toutefois, à l'heure où ces lignes sont rédigées, la localisation finale de cet outil dans la distribution de Perl est encore incertaine.
Les utilisateurs de vi devraient aussi s'intéresser à vim et gvim, les versions pour rongeurs et huisseries, pour colorier les mots-clés de Perl.
Notez que seul perl peut vraiment analyser du Perl, ce qui fait que tous ces outils d'aide à l'ingénierie logicielle manquent un peu leur but, en particulier si vous ne programmez pas en Perl comme le ferait un programmeur C.
Si vous désirez fournir un débogueur alternatif à Perl, invoquez juste votre script avec un deux points et un argument de paquetage donné au drapeau -d. Un des débogueurs alternatifs les plus populaires pour Perl est le profileur Perl. Devel::Prof est maintenant inclus dans la distribution standard de Perl. Pour profiler votre programme Perl contenu dans le fichier mycode.pl, tapez juste :
$ perl -d:DProf mycode.pl
Lorsque le script se terminera, le profileur écrira les informations de profil dans un fichier appelé tmon.out. Un outil tel que dprofpp, lui aussi fourni dans la distribution standard de Perl, peut être utilisé pour interpréter les informations de ce profil.
use re 'debug'
vous permet de voir les détails sanglants sur la façon dont
le moteur d'expressions rationnelles de Perl fonctionne. De façon à comprendre
ces sorties typiquement volumineuses, on doit non seulement avoir une certaine
idée de la façon dont les recherches d'expressions rationnelles fonctionnent
en général, mais aussi connaître la façon dont Perl compile en interne ses
expressions rationnelles pour en faire des automates. Ces sujets sont explorés
en détails dans +« Débogage des expressions rationnelles » dans la page de manuel perldebguts.
Perl contient un support interne du reporting de son propre usage de la mémoire, mais ceci est un concept plutôt avancé qui requiert une compréhension de la façon dont l'allocation mémoire fonctionne. Voir « Débogage de l'utilisation de la mémoire par Perl » dans la page de manuel perldebguts pour les détails.
Vous avez essayé l'option -w, n'est-ce pas ?
Voir aussi la page de manuel perldebguts, re, DB, la page de manuel Devel::Dprof, dprofpp, Dumpvalue et la page de manuel perlrun.
Vous ne pouvez pas obtenir d'informations concernant les frames de la pile ou de toute façon les fonctions de débogage qui n'ont pas été compilées par Perl, comme celles des extensions C ou C++.
Si vous modifiez vos arguments @_ dans un sous-programme (comme avec shift
ou pop
), la trace de la pile ne vous en montrera pas les valeurs
originales.
Le débogueur ne fonctionne actuellement pas en conjonction avec l'option de ligne de commande -W, puisqu'elle n'est elle-même pas exempte d'avertissements.
Si vous êtes dans un appel système lent (comme wait
, accept
, ou read
depuis le clavier ou une socket) et que vous n'avez pas mis en place votre
propre handler $SIG{INT}
, alors vous ne pourrez pas revenir au débogueur
par CTRL-C, parce que le propre handler $SIG{INT}
du débogueur ne sait pas
qu'il doit lever une exception pour faire un longjmp(3)
hors d'un appel
système lent.
Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.6.0. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez http://perl.enstimac.fr/.
Roland Trique <roland.trique@uhb.fr>
Gérard Delafond