perlrun - Comment utiliser l'interpréteur Perl
perl [ -CsTuUWX ] [ -hv ] [ -V[:configvar] ] [ -cw ] [ -d[:debugger] ] [ -D[number/list] ] [ -pna ] [ -Fpattern ] [ -l[octal] ] [ -0[octal/hexadecimal] ] [ -Idir ] [ -m[-]module ] [ -M[-]'module...' ] [ -f ] [ -C [number/list] ] [ -P ] [ -S ] [ -x[dir] ] [ -i[extension] ] [ -e 'command' ] [ -- ] [ programfile ] [ argument ]...
La façon habituelle d'exécuter un programme Perl est de le rendre directement exécutable ou bien de passer le nom du fichier source comme argument de ligne de commande (Un environnement Perl interactif est aussi possible -- voir la page de manuel perldebug pour plus de détails sur son utilisation). Au lancement, Perl recherche votre script dans l'un des endroits suivants :
Avec les méthodes 2 et 3, Perl démarre l'analyse du fichier d'entrée à
partir du début, à moins de rajouter une option -x. Dans ce cas, il
cherche la première ligne commençant par #! et contenant le mot
``perl''. L'interprétation commence alors à partir de cette ligne. C'est
utile pour lancer un programme contenu dans un message plus
grand. (Dans ce cas, la fin du programme doit être indiquée par
__END__
.)
Lorsque la ligne commençant par #! est analysée, les éventuelles options sont toujours recherchées. Ainsi, si vous êtes sur une machine qui n'autorise qu'un seul argument avec la ligne #!, ou pire, qui ne reconnait même pas la ligne #!, vous pouvez toujours obtenir un comportement homogène vis-à-vis des options, quelle que soit la manière dont Perl a été invoqué, même si -x a été utilisé pour trouver le début du programme.
Puisque historiquement certains systèmes d'exploitation arrêtaient l'interprétation de la ligne #! par le noyau à partir de 32 caractères, certaines options peuvent être passées sur la ligne de commande, d'autres pas ; vous pouvez même vous retrouver avec un ``-'' sans sa lettre au lieu d'une option complète, si vous n'y faites pas attention. Vous devrez probablement vous assurer que toutes vos options tombent d'un côté ou de l'autre de la frontière des 32 caractères. La plupart des options ne se soucient pas d'être traitées de façon redondante, mais obtenir un ``-'' au lieu d'une option complète pourrait pousser Perl à essayer d'exécuter l'entrée standard au lieu de votre programme. Une option -I incomplète pourrait aussi donner des résultats étranges.
Certaines options sont sensibles au nombre de fois où elles sont
présentes sur la ligne de commande, par exemple, les combinaisons des
options -l et -0. Il faut soit mettre toutes les options après
la limite des 32 caractères (si possible), soit remplacer les
utilisations de -0digits par BEGIN{ $/ = "\0digits"; }
.
L'analyse des options commence dès que ``perl'' est mentionné sur la ligne. Les séquences ``-*'' et ``- '' sont spécialement ignorées de telle manière que vous puissiez écrire (si l'envie vous en prend), disons
#!/bin/sh -- # -*- perl -*- -p eval 'exec perl -wS $0 ${1+"$@"}' if $running_under_some_shell;
pour permettre à Perl de voir l'option -p.
Un truc similaire implique le programme env, si vous le possédez.
#!/usr/bin/env perl
Les exemples ci-dessus utilise un chemin relatif vers l'interpréteur perl et utilise donc la première version trouvée dans le PATH de l'utilisateur. Si vous voulez une version spécifique de Perl, disons, perl5.005_57, vous devez le placer directement dans le chemin de la ligne #! .
Si la ligne #! ne contient pas le mot ``perl'', le programme indiqué après le #! est lancé au lieu de l'interpréteur Perl. C'est assez bizarre, mais cela aide les gens qui utilisent des machines qui ne reconnnaissent pas #!, car ainsi ils peuvent dire à un programme que leur SHELL est /usr/bin/perl, et Perl enverra le programme vers le bon interpréteur pour eux.
Après avoir localisé votre programme, Perl le compile en une forme interne. Si il y a ne serait-ce qu'un erreur de compilation, l'exécution du programme n'est pas tentée (c'est différent d'un script shell classique, qui peut être en partie exécuté avant que soit détectée une erreur de syntaxe).
Si le programme est syntaxiquement correct, il est exécuté. Si le
programme se termine sans rencontrer un opérateur die()
ou exit(), un
exit(0)
implicite est ajouté pour indiquer une exécution réussie.
La technique #! d'Unix peut être simulée sur les autres systèmes :
extproc perl -S -vos_options
sur la première ligne de vos fichiers *.cmd
(le -S est dû à un
bug dans la manière dont cmd.exe gère `extproc').
ALTERNAT_SHEBANG
(``#!'' se prononce She Bang,
cf. Jargon File, NDT). Pour plus d'informations à ce sujet, voir le
fichier dosish.h dans les sources de la distribution.
#!
est transformable en une application
double-cliquable en utilisant l'utilitaire DropScript de Wil Sanchez
: http://www.wsanchez.net/software/ .
$ perl -mysw 'f$env("procedure")' 'p1' 'p2' 'p3' 'p4' 'p5' 'p6' 'p7' 'p8' ! $ exit++ + ++$status != 0 and $exit = $status = undef;
au début de votre programme, où -mysw
représente toutes les options
de ligne de commande que vous voulez passer à Perl. Vous pouvez
désormais invoquer le programme directement, en disant perl
programme
, ou en tant que procédure DCL, en disant @programme
(ou
implicitement via DCL$PATH en utilisant juste le nom du programme).
Cette incantation est un peu difficile à mémoriser, mais Perl
l'affichera pour vous si vous dites perl "-V:startperl"
.
Les interpréteurs de commandes des systèmes non-Unix ont des idées
plutôt différentes des shells Unix concernant l'isolement (quoting).
Il vous faudra apprendre quels sont les caractères spéciaux de votre
interpréteur de commandes (*
, \
et "
le sont couramment), et
comment protéger les espaces et ces caractères pour lancer des
one-liners [Ndt] scripts sur une seule ligne [Fin de Ndt] (cf. -e
plus bas).
Sur certains systèmes, vous devrez peut-être changer les apostrophes (single-quotes) en guillemets (double quotes), ce qu'il ne faut pas faire sur les systèmes Unix ou Plan9. Vous devrez peut-être aussi changer le signe % seul en %%.
Par exemple :
# Unix perl -e 'print "Hello world\n"'
# MS-DOS, etc. perl -e "print \"Hello world\n\""
# Macintosh print "Hello world\n" (puis Run "Myscript" ou Shift-Command-R)
# VMS perl -e "print ""Hello world\n"""
Le problème, c'est que le fonctionnement de ces exemples n'est absolument pas garanti : cela dépend de la commande et il est possible qu'aucune forme ne fonctionne. Si l'interpréteur de commande était 4DOS, ceci marcherait probablement s<mieux :>
perl -e "print <Ctrl-x>"Hello world\n<Ctrl-x>""
CMD.EXE dans Windows NT a récupéré beaucoup de fonctionnalités Unix lorsque tout le monde avait le dos tourné, mais essayez de trouver de la documentation sur ses règles d'isolement !
Sur Macintosh, cela dépend de l'environnement que vous utilisez. Le shell MacPerl, ou MPW, est très proche des shells Unix pour son support de différentes variantes d'isolement, si ce n'est qu'il utilise allègrement les caractères Macintosh non ASCII comme caractères de contrôle.
Il n'y a pas de solution générale à ces problèmes. C'est juste le foutoir.
Cela peut sembler évident, mais Perl est utile lorsque les utilisateurs y ont facilement accès. Autant que possible, il est bon d'avoir /usr/bin/perl et /usr/local/bin/perl comme liens symboliques (symlinks) vers le bon binaire. Si cela n'est pas possible, nous encourageons les administrateurs systèmes à mettre perl et les utilitaires associés (directement ou sous forme de liens symboliques) dans un répertoire présent dans le PATH des utilisateurs, ou encore dans un quelconque autre endroit pratique et évident.
Dans cette documentation, #!/usr/bin/perl
dans la première ligne
d'un programme, indiquera ce qui marche sur votre système. Nous vous
conseillons d'utiliser un chemin spécifique si vous avez besoin d'une
version particulière.
#!/usr/local/bin/perl5.00554
ou si vous voulez juste utiliser une version supérieure ou égale à une version particulière, placez une instruction telle que celle-ci au début de votre programme :
use 5.005_54;
Comme pour toutes les commandes standard, une option mono-caractère peut être combinée avec l'option suivante, le cas échéant.
#!/usr/bin/perl -spi.orig # équivalent à -s -p -i.orig
Les options comprennent :
$/
) en notation
octale ou hexadécimale. S'il n'y a pas de chiffres, le caractère nul
(ASCII 0) est le séparateur. D'autres options peuvent suivre ou
précéder les chiffres. Par exemple, si vous avez une version de
find qui peut afficher les noms de fichiers terminés par des
caratères nuls, vous pouvez écrire ceci :
find . -name '*.orig' -print0 | perl -n0e unlink
La valeur spéciale 00 va indiquer à Perl d'avaler les fichiers en mode paragraphes. La valeur 0777 indique à Perl d'avaler les fichiers en entier car il n'y a pas de caractères avec cette valeur octale.
Si vous voulez spécifier un caractère Unicode, utilisez la notation
hexadécimale : -0xHHH...
, où les H
représentent des chiffres
hexadécimaux. (Cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser l'option
-x
avec un nom de répertoire constituée uniquement de chiffres
hexadécimaux.)
perl -ane 'print pop(@F), "\n";'
est équivalent à :
while (<>) { @F = split(' '); print pop(@F), "\n"; }
Un autre séparateur [Ndt] que espace ' '[Fin Ndt] peut être spécifié via -F.
-C
contrôle les fonctionnalités Unicode de Perl.
Depuis la version 5.8.1, le -C
peut être suivi par un nombre ou une
suite de lettres. Les lettres, leur valeur numérique et leur effet
sont les suivants (une liste de lettre est équivalente à la somme de
leur valeur) :
I 1 STDIN est supposé être en UTF-8 O 2 STDOUT sera en UTF-8 E 4 STDERR sera en UTF-8 S 7 I + O + E i 8 UTF-8 est le filtre PerlIO par défaut pour les flux entrants o 16 UTF-8 est le filtre PerlIO par défaut pour les flux sortants D 24 i + o A 32 les élements de @ARGV sont des chaînes codées en UTF-8 L 64 normalement "IOEioA" s'appliquent sans condition. Le L conditionne leur prise en compte aux variables d'environnement (LC_ALL, LC_TYPE et LANG, par ordre de priorité décroissant). Si ces variables indique UTF-8 alors les options "IOEioA" sont prises en compte.
Par exemple, -COE
ou -C6
activent l'UTF-8 sur STDTOUT et
STDERR. Des lettres répétées sont juste redondantes. Elles ne se
cumulent pas ou ne s'annulent pas.
Les options io
indique que tous les open()
(ou autres opérations
d'E/S similaires) utiliseront implicitement le filtre PerlIO
:utf8
. En d'autres termes, tous les flux entrants seront lus en
UTF-8 et tous les flux sortants seront écrits en UTF-8. Ce n'est que
le comportement par défaut puisqu'il est toujours possible de changer
ce comportement en indiquant explicitement les filtres voulus dans les
appels à open()
ou à binmode().
L'option -C
seule ou la chaîne vide ""
pour la variable
d'environnement PERL_UNICODE
ont le même effet que -CSDL
. En
d'autres termes, les flux d'E/S standard et le filtre par défaut de
open()
sont UTF-8 uniquement si les variables d'environnement
demandent un locale UTF-8. Ce comportement reproduit le comportement
implicite (en problématique) de Perl 5.8.0 vis-à-vis d'UTF-8.
Vous pouvez utiliser -C0
(ou "0"
pour PERL_UNICODE
) pour
déactiver explicitement toutes les fonctionnalités Unicode ci-dessus.
La variable magique ${^UNICODE}
, accessible uniquement en lecture,
reflète la valeur numérique de ces réglages. Cette variable est
calculée lors du démarrage de Perl et n'est plus modifiable par la
suite. Si vous voulez changer de comportement dynamiquement, utilisez
open()
avec trois arguments (voir open dans la page de manuel perlfunc), binmode()
avec
deux arguments (voir binmode dans la page de manuel perlfunc) ou la directive open
(voir open).
(Dans les versions de Perl antérieures à la version 5.8.1, l'option
-C
n'existait que sur Win32 et permettait d'activer les ``wide
system call'' Unicode de l'API Win32. Cette fonctionnalité n'était
quasiment pas utilisée et l'option a donc été ``recyclée''.)
BEGIN
et
CHECK
ainsi que les instructions use
car ils sont considérés
comme se déroulant avant l'exécution de votre programme. En revanche,
les blocs INIT
et END
ne seront pas exécutés.
-M
, on peut passer des options au
package Devel::foo et elles seront reçues et interprétées par la
routine Devel::foo::import. La liste d'options séparées par des
virgules doit être placée après le caractère =
. Si le t est
présent, cela indique au débogueur que les fils d'exécution (les
threads) sont utilisés dans le code à déboguer. Voir la page de manuel perldebug.
Vous pouvez fournir un nombre à la place d'une listes de lettres (par exemple, -D14 est équivalent à -Dtls):
1 p Découpage en unités lexicales et analyse 2 s Clichés de la pile (avec v, affiche toutes les piles) 4 l Traitement des piles de contextes de boucles (Context (loop) stack processing) 8 t Exécution tracée (Trace execution) 16 o Résolution et surcharge de méthodes 32 c Conversions chaînes/nombres 64 P Affiche les commandes du pré-processeur pour -P 128 m Allocation mémoire 256 f Traitement des formats 512 r Analyse et exécution des expressions rationnelles 1024 x Affichage de l'arbre syntaxique 2048 u Vérification des données souillées (tainted) 4096 (Obsolète, utilisé auparavant pour les fuites mémoire) 8192 H Affiche les tables de hachage (usurps values()) 16384 X Allocation scratchpad 32768 D Nettoyage 65536 S Synchronisation des fils d'exécution 131072 T Découpage en unités lexicales 262144 R Inclure le compteur de références des variables affichés (utilisé avec -Ds) 524288 J Ne pas s,t,P-déboguer (Sauter) les opcodes du package DB 1048576 v Verbosité: à utiliser avec d'autres drapeaux 8388608 q muet - pour l'instant, ne supprime que le message "EXECUTING"
Tous ces drapeaux nécessitent -DDEBUGGING quand vous compilez
l'exécutable Perl (mais voyez tout de même la page de manuel Devel::Peek et re qui
peuvent changer cela). Voir le fichier INSTALL dans la distribution
des sources de Perl pour savoir comment le faire. Ce drapeau est
automatiquement rajouté si vous compilez avec l'option -g
quand
Configure
vous demande les drapeaux de votre optimiseur/débogueur.
Si vous essayez juste d'obtenir l'affichage de chaque ligne de code
Perl au fur et à mesure de l'exécution, à la façon dont sh -x
le
fournit pour les scripts shell, vous ne pouvez pas utiliser l'option
-D de Perl. Faites ceci à la place
# SI vous disposez de l'utilitaire "env" env PERLDB_OPTS="NonStop=1 AutoTrace=1 frame=2" perl -dS program
# Syntaxe Bourne shell $ PERLDB_OPTS="NonStop=1 AutoTrace=1 frame=2" perl -dS program
# Syntaxe csh % (setenv PERLDB_OPTS "NonStop=1 AutoTrace=1 frame=2"; perl -dS program)
Voir la page de manuel perldebug pour plus de détails et des variantes.
Perl peut être compilé de manière à exécuter, par défaut, le script $Config{sitelib}/sitecustomize.pl au démarrage. Ceci permet à l'administrateur de modifier le comportement de perl. Par exemple pour ajouter des répertoires au tableau @INC afin que perl trouve des modules à des emplacement non standard.
//
, ""
ou ''
, sinon
il sera mis entre apostrophes.
<>
doivent
être édités sur place. Cela est accompli en renommant le fichier
source, en ouvrant le fichier résultat sous le nom initial puis en
sélectionnant ce fichier de résultat comme sortie par défaut pour les
instructions print(). L'extension, si elle est fournie, est utilisée
pour modifier le nom du fichier source pour faire une copie de
sauvegarde, suivant ces règles :
Si aucune extension n'est fournie, aucune sauvegarde n'est faite et le fichier source est écrasé.
Si l'extension ne contient pas le caractère *
, elle est ajoutée à
la fin du nom de fichier courant comme suffixe. Si l'extension
contient un ou plusieurs caractères *
, chacune des *
est
remplacée par le nom de fichier courant. En perl, on pourrait l'écrire
ainsi :
($backup = $extension) =~ s/\*/$file_name/g;
Cela vous permet d'ajouter un préfixe au fichier de sauvegarde, au lieu (ou en plus) d'un suffixe :
$ perl -pi'orig_*' -e 's/bar/baz/' fileA # sauvegarde en 'orig_fileA'
Ou même de placer les sauvegardes des fichiers originaux dans un autre répertoire (à condition que ce répertoire existe déjà):
$ perl -pi'old/*.orig' -e 's/bar/baz/' fileA # sauvegarde en 'old/fileA.orig'
Ces exemples sont équivalents :
$ perl -pi -e 's/bar/baz/' fileA # écrase le fichier courant $ perl -pi '*' -e 's/bar/baz/' fileA # écrase le fichier courant
$ perl -pi '.orig' -e 's/bar/baz/' fileA # sauvegarde en 'fileA.orig' $ perl -pi '*.orig' -e 's/bar/baz/' fileA # sauvegarde en 'fileA.orig'
À partir du shell, écrire
$ perl -p -i.orig -e "s/foo/bar/; ... "
revient au même qu'utiliser le programme :
#!/usr/bin/perl -pi.orig s/foo/bar/;
qui est équivalent à :
#!/usr/bin/perl $extension = '.orig'; LINE: while (<>) { if ($ARGV ne $oldargv) { if ($extension !~ /\*/) { $backup = $ARGV . $extension; } else { ($backup = $extension) =~ s/\*/$ARGV/g; } rename($ARGV, $backup); open(ARGVOUT, ">$ARGV"); select(ARGVOUT); $oldargv = $ARGV; } s/foo/bar/; } continue { print; # affiche le nom du fichier original } select(STDOUT);
si ce n'est que l'option -i ne compare pas $ARGV et $oldargv pour savoir quand le nom de fichier a changé. Cette option utilise par contre, ARGVOUT pour l'identificateur de fichier (filehandle). Notez que STDOUT est restauré comme sortie par défaut après la boucle.
Comme montré ci-dessus, Perl crée le fichier de sauvegarde même si la sortie n'est pas modifiée. C'est donc une manière amusante de copier des fichiers.
$ perl -p -i '/some/file/path/*' -e 1 file1 file2 file3... ou $ perl -p -i '.orig' -e 1 file1 file2 file3...
Vous pouvez utiliser eof
sans parenthèses pour localiser la fin de
chaque fichier d'entrée, au cas où vous voulez ajouter des choses à la
fin ou réinitialiser le comptage des lignes (cf. exemples dans
eof dans la page de manuel perlfunc).
Si, pour un fichier donné, Perl n'est pas capable de créer de fichier de sauvegarde avec l'extension indiquée, il ne traitera pas le fichier et passera au suivant (s'il existe).
Pour une discussion des détaillée des permissions des fichiers et -i, voir « Pourquoi Perl me laisse effacer des fichiers protégés en écriture ? Pourquoi -i écrit dans des fichiers protégés ? N'est-ce pas un bug de Perl ? » dans la page de manuel perlfaq5
Vous ne pouvez pas utiliser -i pour créer des répertoires ou pour enlever des extensions à des fichiers.
Perl ne transforme pas les ~
dans les noms de fichiers, ce qui est
une bonne chose, puisque certains l'utilisent pour leurs fichiers de
sauvegarde :
$ perl -pi~ -e 's/foo/bar/' file1 file2 file3...
Remarquez que, puisque -i renomme ou efface le fichier original avant de créer un nouveau fichier du même nom, les liens hard d'Unix ne sont pas préservés.
Enfin, l'option -i n'empêche pas l'exécution si aucun fichier n'est fourni sur la ligne de commande. Dans ce cas, aucune sauvegarde n'est faite (puisque l'original ne peut être déterminé) et le traitement se fait de STDIN vers STDOUT, comme on peut s'y attendre.
@INC
) et indiquent au pré-processeur C où
chercher les fichiers à inclure. Le pré-processeur C est appelé avec
-P ; par défaut il cherche dans /usr/include et /usr/lib/perl.
$/
(le séparateur
d'enregistrements en entrée) est automatiquement enlevé (par chomp())
si utilisé en combinaison avec l'une des options -n ou
-p. Deuxièmement, $\
(le séparateur d'enregistrements en sortie)
reçoit la valeur octval de telle manière que toutes les
instructions print aient ce séparateur ajouté à la fin [du
print()]. Si octval est omis, $\
prend la valeur de $/
. Par
exemple, pour limiter les lignes à 80 colonnes :
perl -lpe 'substr($_, 80) = ""'
Notez que l'affectation $\ = $/
est faite quand l'option est
rencontrée, donc le séparateur en entrée peut être différent du
séparateur en sortie si l'option -l est suivie de l'option -0
:
gnufind / -print0 | perl -ln0e 'print "found $_" if -p'
Cela affecte un retour-chariot '\n' à $\
et ensuite affecte le
caractère nul (ASCII 0) à $/
.
use
module ();
avant d'exécuter votre
programme.
-Mmodule exécute use
module ;
avant d'exécuter votre
programme. Vous pouvez utiliser des apostrophes pour ajouter du code
supplémentaire après le nom du module, par exemple, '-Mmodule
qw(toto titi)'
.
Si le premier caractère après -M ou -m est un moins (-
),
alors le 'use' est remplacé par 'no'.
Un peu de sucre syntaxique intégré permet d'écrire
-mmodule=toto,titi ou -Mmodule=toto,titi comme un raccouci de
'-Mmodule qw(toto titi)'
. Cela évite de recourir à des apostrophes
lorsqu'on importe des symboles. Le code généré par
-Mmodule=toto,titi est use module split(/,/,q{toto,titi})
. Notez
que la forme =
fait disparaître la distinction entre -m et
-M.
Par conséquent -MFoo=number n'effectuera jamais une vérification de
version (à moins que la routine Foo::import()
la fasse elle-même ce
qui peut arriver si Foo hérite de Exporter par exemple).
LINE: while (<>) { ... # votre script va là }
Notez que les lignes ne sont pas affichées par défaut. Cf. -p pour afficher les lignes traitées. Si un fichier passé en argument ne peut pas être ouvert, pour quelque raison que ce soit, Perl vous prévient, et passe au fichier suivant.
Voici un moyen efficace d'effacer tous les fichiers agés de plus d'une semaine :
find . -mtime +7 -print | perl -nle unlink
C'est plus rapide que d'utiliser l'option -exec de find, car vous ne lancez plus un processus pour chaque fichier à effacer. Cela souffre du bug entraînant une mauvaise gestion des fins de lignes dans les chemins, que vous pouvez régler si vous suivez l'exemple donné pour l'option -0.
Les blocs BEGIN
et END
peuvent être utilisés pour prendre le
contrôle des opérations, avant ou après la boucle implicite du
programme, comme dans awk.
LINE: while (<>) { ... # votre programme va là } continue { print or die "-p destination : $!\n"; }
Si un fichier passé en argument ne peut pas être ouvert, pour quelque raison que ce soit, Perl vous prévient, et passe au fichier suivant. Notez que les lignes sont affichées automatiquement. Une erreur durant l'affichage est considérée comme fatale. Pour supprimmer les affichages, utilisez l'option -n. L'option -p prend le dessus sur -n.
Les blocs BEGIN
et END
peuvent être utilisés pour prendre le
contrôle des opérations, avant ou après la boucle implicite, comme
dans awk.
demande à Perl de faire passer votre programme dans le pré-processeur
C avant la compilation. Étant donné que les commentaires Perl comme
les directives de cpp commencent par le caractère #, il vaut mieux
éviter de mettre des commentaires qui débutent par un mot réservé par
le pré-processeur tels que "if"
, "else"
ou "define"
.
Si vous envisagez d'utiliser -P
, vous devriez aussi jeter un oeil
au module Filter::cpp sur CPAN.
Voici une liste non-exhaustive des problèmes inhérents à -P :
#!
est supprimée, donc aucune option n'est prise en
compte.
-P
dans la ligne #!
ne fonctionne pas.
#
(précédé
éventuellement d'espaces) mais qui ne ressemblent pas à une commande
cpp sont supprimées y compris celles dans les chaînes Perl, dans les
expression rationnelles et dans les here-docs.
"//"
et qui se terminent en fin de ligne. En conséquence, cela pose
problème pour des constructions Perl courantes telle :
s/foo//;
qui, après -P, devienne du code illégal :
s/foo
Un moyen de contourner cela consiste à utiliser un autre séparateur
que "/"
comme, par exmeple, "!"
:
s!foo!!;
-x
ne fonctionne pas avec -P
.
#!/usr/bin/perl -s if ($xyz) { print "$xyz\n"; }
Notez qu'un argument comme --help créra la variable ${-help} qui
n'est pas conforme avec strict refs
. De plus, si vous utilisez
cette option dans un script qui active les avertissements (use
warnings), vous obtiendrez de nombreux avertissements ``used only once''
(``utilisé une seule fois'').
Sur certaines plateformes, Perl ajoute des suffixes au nom du programme pendant sa recherche. Par exemple, sur les plateformes Win32, les suffixes ``.bat'' et ``.cmd'' sont ajoutés si la recherche du nom originel échoue et si le nom ne se termine pas déjà par l'un de ces suffixes. Si votre Perl a été compilé avec DEBUGGING activé, donner l'option -Dp à Perl montre la progression de la recherche.
Ceci est typiquement utilisé pour émuler le démarrage #! sur les plateformes qui ne le supportent pas. C'est aussi pratique pour déboguer un script qui utilise #! et qui doit donc être normalement trouvé par le mécanisme de recherche via PATH du shell.
Cet exemple fonctionne sur de nombreuses plateformes ayant un shell compatible avec le Bourne shell :
#!/usr/bin/perl eval 'exec /usr/bin/perl -wS $0 ${1+"$@"}' if $running_under_some_shell;
Le système ignore la première ligne et donne le programme à
/bin/sh, qui essaye alors d'exécuter le programme Perl comme un
script shell. Le shell exécute la deuxième ligne comme une commande
normale, et ainsi démarre l'interpréteur Perl. Sur certains systèmes,
$0 ne contient pas toujours le chemin complet, l'option -S dit donc
à Perl de rechercher le programme si nécessaire. Après que Perl ait
localisé le programme, il analyse les lignes et les ignore car la
variable $running_under_some_shell n'est jamais vraie. Si le programme
doit être interprété par csh, vous devrez remplacer ${1+"$@"}
par
$*
, même si cela ne comprend pas les espaces (et les autres
caractères équivalents) inclus dans la liste d'arguments. Pour
démarrer sh plutôt que csh, certains systèmes peuvent nécessiter le
remplacement de la ligne #! par une contenant juste un deux points,
qui sera poliment ignoré par Perl. D'autres systèmes ne peuvent pas
contrôler cela, et ont besoin d'une construction totalement diabolique
qui fonctionnera sous csh, sh, ou Perl, comme celle-ci :
eval '(exit $?0)' && eval 'exec perl -wS $0 ${1+"$@"}' & eval 'exec /usr/bin/perl -wS $0 $argv:q' if $running_under_some_shell;
Si le nom de fichier fourni contient des séparateurs de répertoires (i.e. si c'est un chemin absolu ou relatif), et si le fichier n'est pas trouvé, les plateformes qui ajoutent des extensions de noms de fichiers le feront et essayeront de trouver le fichier avec ces extensions ajoutées, les unes après les autres.
Sur les plateformes compatibles DOS, si le programme ne contient pas de séparateurs de répertoires, il sera d'abord recherché dans le répertoire courant avant d'être recherché dans le PATH. Sur les plateformes Unix, le programme sera recherché strictement dans le PATH.
no warnings qw(taint)
.
NOTE : ce n'est qu'un substitut de -T qui ne devrait être utilisé que temporairement pour aider à la sécurisation d'un ancien code. Pour du code réellement utilisé en production ou pour du nouveau code écrit à partir de la feuille blanche, vous devriez toujours utiliser -T.
dump()
à la place. Note : la disponibilité de undump est spécifique à
la plateforme et il peut donc ne pas être disponible pour un portage
spécifique de Perl.
Cette option a été remplacée par le nouveau générateur de code du compilateur Perl. Voir B et la page de manuel B::Bytecode pour plus de détails.
$^W
) doit être utilisée en même temps que cette option
pour effectivement générer les avertissements de vérification de
souillure.
$ perl -V:libc libc='/lib/libc-2.2.4.so'; $ perl -V:lib. libs='-lnsl -lgdbm -ldb -ldl -lm -lcrypt -lutil -lc'; libc='/lib/libc-2.2.4.so'; $ perl -V:lib.* libpth='/usr/local/lib /lib /usr/lib'; libs='-lnsl -lgdbm -ldb -ldl -lm -lcrypt -lutil -lc'; lib_ext='.a'; libc='/lib/libc-2.2.4.so'; libperl='libperl.a'; ....
De plus, des deux-points supplémentaires permettent de contrôler le format d'affichage. Un deux-points final supprime les passages à la ligne et les ';' finaux, autorisant ainsi l'utilisation de cette option dans une ligne de commande du shell. (Moyen mnémotechnique : le séparateur de chemin ':'.)
$ echo "compression-vars: " `perl -V:z.*: ` " are here !" compression-vars: zcat='' zip='zip' are here !
Un deux-points supplémentaire en tête supprime le 'name=' de la réponse, autorisant ainsi l'ajout du nom que vous voulez. (Moyen mnémotechnique : étiquette vide.)
$ echo "goodvfork="`./perl -Ilib -V::usevfork` goodvfork=false;
Les deux-points en tête et final peuvent être utilisés conjointement si vous voulez des valeurs sans nom. Remarques que dans le cas ci-dessous, les valeurs des variables de configuration de PERL_API sont fournies dans l'ordre alphabétique (de leur nom).
$ echo building_on `perl -V::osname: -V::PERL_API_.*:` now building_on 'linux' '5' '1' '9' now
Cette option ne fait que valider la variable interne ^$W
. Vous
pouvez invalider certains avertissements ou les transformer en erreurs
fatales de façon spécifique en cpatant les signaux __WARN__
, comme
décrit dans la page de manuel perlvar et dans warn dans la page de manuel perlfunc. Voir aussi
la page de manuel perldiag et la page de manuel perltrap. Une nouvelle façon de gérer finement les
avertissements est aussi disponible si vous voulez en manipuler des
classes entières ; voir warnings ou perllexwarn.
no warnings
ou
de $^W
. Voir perllexwarn.
use warnings
ou de $^W
. Voir perllexwarn.
__END__
si des déchets doivent être ignorés après lui (si on le
désire, le programme peut traiter tout ou partie de ce qui le suit via
le handle de fichier DATA).
perl -V:path_sep
).
Lors d'une exécution avec vérifications de souillure activée (soit parce que le programme est exécuté en setuid ou en setgid, soit parce que l'option -T est activée), aucune de ces deux variables n'est utilisée. Le script devrait dire à la place :
use lib "/my/directory";
Par convention, on commence une suite de noms de filtres par
deux-points (par exemple :perlio
) pour mettre en évidence la
similarité avec des ``attributs'' variables. Mais le code qui analyse
cette chaîne de spécifications de filtres (et qui décode aussi la
variable d'environnement PERLIO) considère les deux-points comme un
séparateur.
Une variable PERLIO non définie ou vide est équivalent à :stdio
.
Cette liste devient la valeur par défaut pour toutes les E/S de perl. Par conséquent, seuls les filtres déjà intégrés à perl peuvent apparaître dans cette liste. Les filtres externes (comme par exemple :encoding()) nécessitent des E/S utilisables pour pouvoir être chargés ! Voir ``directive open'' pour savoir comment ajouter des codages externes aux valeurs par défaut.
Voici une présentation rapide des filtres utilisables dans la variable d'encoding PERLIO. Pour plus de détails, consultez PerlIO.
:utf8
pour le filre
précédent. Rarement utilisable seul dans la variable d'environnement
PERLIO. Peut-être intéressant dans des cas comme :crlf:bytes
ou
:perlio:bytes
.
mmap()
pour
rendre accessible l'ensemble du fichier dans l'espace mémoire
adressable du processus et pour l'utiliser comme ``tampon'' (buffer)
PerlIO.
:unix
).
:raw
est équivalent à un appel à binmode($fh)
. Chaque
octet du flux est passé tel quel sans aucun traduction. En particulier
la traduction des CRLF ou les filtres :utf8 déduits du locale courant
sont désactivés.
Contrairement aux versions antérieures de Perl, :raw
n'est plus
l'exact inverse de :crlf
- les autres filtres qui pourraient
modifier la nature binaire du flix sont aussi supprimés ou désactivés.
:stdio
n'inclut pas la traduction du CRLF même si c'est le
comportement normal sur la plateforme. Vous devez ajouter un filtre
:crlf
au-dessus pour le faire.
read
, write
, lseek
,
etc.
:bytes
.)
Sur chacune des plateformes, l'ensemble de filtres choisis par défaut devrait donner des résultats corrects.
Pour les plateformes Unix, cela signifie ``unix perlio'' ou ``stdio''. Configure est réglé pour préférer l'implémentation ``stdio'' si la bibliothèque système propose des accès rapides aux tampons. Sinon, c'est ``unix perlio'' qui est proposé.
Sur Win32, le réglage par défaut de la distribution actuelle est ``unix
crlf''. Le ``stdio'' de Win32 utilisé comme IO pour perl a trop de bugs
ou de fonctionnalités bancales qui, de plus, dépendent parfois du
fournisseur ou de la version du compilateur C utilisé. En utilisant
notre propre filtre crlf
pour la bufferisation permet d'éviter ces
problèmes et rend les chose plus uniformes. Le filtre crlf
fournit
la conversion CRLF en ``\n'' et inversement, mais aussi les
fonctionnalités de bufferisation (mise en mémoire tampon).
La distribution actuelle utilise unix
comme second filtre sur
Win32. Elle utilise donc les routines à base de descripteurs
numériques de fichiers du compilateur C. C'est une couche native
expérimentale pour win32
qui devrait s'améliorer et deviendra un
jour le choix par défaut pour Win32.
PERLIO_DEBUG=/dev/tty perl script ...
et sur Win32 :
set PERLIO_DEBUG=CON perl script ...
Cette fonctionnalité n'est pas utilisable pour les script setuid ou ceux qui utilisent l'option -T.
BEGIN { require 'perl5db.pl' }
cmd.exe /x/d/c
sous
WindowsNT et command.com /c
sous Windows95. La valeur est
considérée comme délimitée par des espaces. Précédez tout caractère
devant être protégé (comme un espace ou une barre oblique inverse) par
une barre oblique inverse.
Notez que Perl n'utilise pas COMSPEC pour cela car COMSPEC a un haut degré de variabilité entre les utilisateurs, ce qui amène à des soucis de portabilité. De plus, perl peut utiliser un shell qui ne convienne pas à un usage interactif, et le fait de fixer COMSPEC vers un tel shell peut interférer avec le fonctionnement correct d'autres programmes (qui regardent habituellement COMSPEC pour trouver un shell permettant l'utilisation interactive).
perl -V:d_mymalloc
vaut
'define'). Si elle a une valeur, cela provoque l'affichage de
statistiques d'utilisation de la mémoire après l'exécution. Si sa
valeur est un entier supérieur à un, les statistiques d'utilisation de
la mémoire sont aussi affichées après la phase de compilation.
encoding
sans fournir explicitement
le nom du codage, la variable d'environnement PERL_ENCODING est
utilisé comme nom de codage.
Le comportement par défaut est de choisir un valeur aléatoire à moins
que la variable PERL_HASH_SEED soit définie. Si Perl a été compilé
avec l'option -DUSE_HASH_SEED_EXPLICIT
, le comportement par défaut
et de ne pas choisir une valeur aléatoire à moins que
PERL_HASH_SEED soit définie.
Si PERL_HASH_SEED n'est pas définie ou ne contient pas une valeur
numérique, Perl utilise une graine pseudo-aléatoire fournie par le
système et ses bibliothèques. Cela signifie que chaque exécution de
Perl proposera un ordre différent pour keys(), values()
et each().
Notez bien que la valeur de cette graine est une information sensible. L'ordre dans les tables de hachage est modifié aléatoirement pour protéger le code Perl d'attaque locale ou distante. En définissant manuellement cette graine, cette protection peut être partiellement ou complètement perdue.
Voir « Attaques par complexité algorithmique » dans la page de manuel perlsec et « PERL_HASH_SEED_DEBUG » pour plus d'information.
Notez bien que la valeur de cette graine est une information
sensible. Sa connaissance permet de construire une attaque en déni de
service contre Perl, même à distance. Voir « Attaques par complexité algorithmique » dans la page de manuel perlsec et « PERL_HASH_SEED_DEBUG » pour plus
d'information. Ne divulguez donc pas la valeur de cette graine à
ceux qui n'ont pas à la connaître. Voir aussi hash_seed()
dans
la page de manuel Hash::Util.
unsafe
(NdT : non-sûr), le comportement des versions pré-Perl-5.8.0
vis-à-vis de signaux est adopté (délivrance immédiate mais non
sûre). Si cette variable contient safe
(NdT : sûr), le
comportement sûr (et différé) est utilisé. Voir « Signaux différés (signaux sûrs) » dans la page de manuel perlipc.
"1"
n'est
pas le bon moyen pour ``activer Unicode'' (quelqu'en soit la
signification). Par contre, vous pouvez ``désactiver Unicode'' en y
plaçant la valeur "0"
(ou en rendant PERL_UNICODE indéfini dans
votre shell avant de démarrer Perl). Voir la description de l'option
-C
pour plus d'information.
Perl utilise aussi de variables d'environnement pour contrôler la manière dont il manipule les données spécifiques à un langage naturel particulier. Voir la page de manuel perllocale.
À part toutes celles-ci, Perl n'utilise pas d'autres variables d'environnement, sauf pour les rendre accessibles au programme en cours d'exécution et à ses processus fils. Toutefois, les programmes exécutés en setuid feraient bien d'exécuter les lignes suivantes avant de faire quoi que ce soit d'autres, ne serait-ce que pour que les gens restent honnêtes :
$ENV{PATH} = '/bin:/usr/bin'; # ou ce que vous voulez $ENV{SHELL} = '/bin/sh' if exists $ENV{SHELL}; delete @ENV{qw(IFS CDPATH ENV BASH_ENV)};
Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.8.8. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez http://perl.enstimac.fr/.
Pour la version 5.6.0 : Loic Tortay <loict@bougon.net>, Roland Trique <roland.trique@uhb.fr>. Pour la mise à jour en 5.8.8 : Paul Gaborit (paul.gaborit @ enstimac.fr).
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